Toutes les entreprises de construction suivent un processus organisationnel constitué de diverses phases. On distingue parmi elles les phases liées à l’offre de prix, à la commande par le client, à la préparation du chantier, aux achats et à l’exécution des travaux. Dans un contexte d’évolution des prix et de pénuries, il nous semble opportun de formuler différentes recommandations pour chaque étape du processus.

C’est un fait : l’humidité dégrade les performances thermiques des isolants. Certains matériaux mis en œuvre dans un environnement humide sont très peu concernés par cette altération. En revanche, d’autres le sont bien plus, même sans entrer directement en contact avec de l’eau. Quel est dès lors l’impact réel de l’humidité ambiante ? Est-il déjà pris en compte dans le calcul des performances énergétiques ? 

Les ingénieurs de la division ‘Avis techniques et consultance’ sont régulièrement interrogés, ces dernières semaines, à propos de complexes planchers inondés. Si certaines finitions telles que les revêtements carrelés mis en œuvre sur des chapes à base de ciment peuvent le plus souvent être conservées, d’autres comme les parquets risquent fort de subir des dégâts dans les semaines ou mois à venir. 

Nous voudrions vous donner une idée plus précise de l’impact financier de l’inflation et des pénuries de matériaux sur vos projets de construction. Pour ce faire, rien de mieux qu’un exemple chiffré. Nous avons développé les outils Calc&Go, Cpro et RevTool, tous trois disponibles sur buildwise.be, pour vous permettre de calculer rapidement et correctement cet impact.

Calculer l’impact environnemental des installations techniques ? Déterminer comment elles influencent elles-mêmes l’impact lié à la consommation énergétique totale des bâtiments ? C’est désormais possible en intégrant les installations techniques dans TOTEM, l’outil belge permettant d’évaluer l’impact environnemental des bâtiments.

Comment les phénomènes climatiques attendus affecteront-ils les fondations de nos habitations ? Cet article présente des mesures préventives spécifiques telles que la protection des pentes des talus contre les infiltrations d’eau, l’approfondissement des fondations ou encore la mise en place d’un drain périphérique à distance de l’habitation concernée. Les problématiques plus larges comme les mouvements de masse, la protection des côtes ou l’érosion des pentes des cours d’eau ne sont pas traitées dans ces pages.

De nombreux acteurs du secteur de la construction tentent de mettre en œuvre des solutions circulaires. La circularité ne doit toutefois pas être considérée comme un but en soi, mais plutôt comme une stratégie permettant d’économiser des ressources, de produire moins de déchets et de réduire l’impact environnemental des bâtiments. Il faut en outre rester critique et vérifier si les stratégies circulaires envisagées sont effectivement plus intéressantes d’un point de vue environnemental (ce qui n’est pas toujours le cas).

Pour construire plus durablement, il faut réduire l’impact environnemental de tous les éléments de construction et favoriser la circularité. Les enduits étant difficilement réutilisables, on maximisera leur durabilité en garantissant leur mise en œuvre correcte, éventuellement en optimalisant leur composition, mais aussi en recourant à des produits locaux, en évitant l’application d’une couche de finition et en choisissant des produits recyclables.

La qualité de l’air intérieur est un sujet complexe qui ne se limite pas aux problèmes d’humidité et aux locaux de service d’une habitation. Dans les logements existants, on sous-estime encore souvent les besoins en ventilation, pourtant essentiels pour assurer une qualité de l’air acceptable. Le monitoring réalisé dans le cadre de l’étude Prio-Climat souligne le rôle crucial de la ventilation dans les pièces habitables telles que les chambres à coucher et les séjours.

Le problème des périodes de sécheresse prolongées rend capitale l’infiltration des eaux dans le sol. Cela se reflète notamment dans les nouvelles exigences légales. Depuis cette année, en Flandre, l’installation d’un dispositif d’infiltration souterrain, par exemple, est désormais soumise à une certification.

Qu’est-ce que l’inflation ? Quelles en sont les causes ? Dans quelle mesure influence-t-elle le coût de la main-d’œuvre, des matériaux et de l’énergie ? Avant de vous présenter dans ce magazine des solutions qui, espérons-le, vous aideront à surmonter le contexte de crise actuel, il nous semble judicieux de revenir brièvement sur les mécanismes à l’origine de celui-ci, afin de bien cerner les enjeux pour votre entreprise.

Ecrans de protection, portes et fenêtres étanches à l’eau, digues mobiles ou non, ... les dispositifs de protection d’une habitation contre les inondations sont nombreux, comme l’indique Les Dossiers du CSTC 2021/5.5. Les plus sceptiques objecteront cependant le peu d’innovations à relever dans ce domaine. Les recherches parmi les bases de données de brevets témoignent néanmoins de la grande inventivité qui se cache dans des solutions en apparence peu récentes ainsi que d’un certain nombre de systèmes surprenants.

Les capteurs connectés permettent à l’entrepreneur de suivre et de mesurer en temps réel certaines grandeurs physiques sur chantier. Il est possible, par exemple, d’intégrer des capteurs dans le béton frais pour prédire le délai minimal avant décoffrage et éviter ainsi des coûts excessifs pour la location de matériel. Bienvenue dans le monde des ‘Smart Chantiers’.

Les grandes installations techniques telles que les groupes HVAC ou les pompes à chaleur sont fréquemment installées sur la toiture. Pour minimiser les vibrations transmises à la structure du bâtiment, il est essentiel de désolidariser ces installations de la structure de la toiture. Le choix du système de désolidarisation, souvent associé à un socle lourd, est crucial pour garantir le confort acoustique.

La présence sur une toiture plate d’un substrat, parfois épais, de végétaux et d’autres couches (protection, drainage, …) augmente les charges auxquelles elle est exposée. Les couches de la toiture, en particulier l’isolation, doivent pouvoir résister à ces charges réparties ou localisées (bac à plantes, par exemple), permanentes ou variables dans le temps (personnes circulant et travaillant sur la toiture, quantité variable d’eau dans le substrat, …).

L’isolation thermique des planchers est souvent réalisée en projetant de la mousse de polyuréthane (PU) sur place. Depuis le 1er janvier 2023, cette mousse ne peut cependant plus contenir d’agents gonflants à base d’hydrofluorocarbures (HFC). Les matériaux utilisés désormais semblent toutefois plus sensibles aux températures élevées. Une attention particulière est donc requise lors de l’application pour des sols chauffés.

Consentir un investissement important – tel que le remplacement d’une machine, le lancement d’une nouvelle activité, l’autoproduction ou l’achat de produits prêts à l’emploi, voire la reprise d’une entreprise – ne se fait pas à la légère. L’analyse approfondie d’un projet d’investissement est essentielle pour prendre la bonne décision.

Les multiples cas de décollement des panneaux en fibres-ciment posés par collage et le danger que constitue ce phénomène nous conduisent à privilégier une fixation mécanique.

La pose par collage doit, selon nous, se limiter exclusivement au rez-de-chaussée ou au premier étage.

Dès qu’un projet de construction obtient le feu vert, il n’y a plus de temps à perdre et on se lance en général directement dans les travaux. Par conséquent, il arrive bien souvent qu’on ne consacre pas (ou plus) de temps à la mise en place d’une organisation logistique solide, ce qui entraîne régulièrement des problèmes. Des études montrent que la logistique est responsable de plus de 10 % des coûts de construction. Le potentiel d’amélioration est donc énorme.

La massification de la rénovation énergétique nécessite une approche industrialisée.

Cet article s’intéresse ainsi au projet Modul’Air, qui permet une transformation rapide des façades et encourage les partenariats d’innovation. Il sera également question de l’optimisation des tâches grâce aux trains de rénovation de RENO+ et de la démarche européenne Energiesprong, qui intègre tous les aspects de la rénovation industrialisée.