La qualité de l’air intérieur est un sujet complexe qui ne se limite pas aux problèmes d’humidité et aux locaux de service d’une habitation. Dans les logements existants, on sous-estime encore souvent les besoins en ventilation, pourtant essentiels pour assurer une qualité de l’air acceptable. Le monitoring réalisé dans le cadre de l’étude Prio-Climat souligne le rôle crucial de la ventilation dans les pièces habitables telles que les chambres à coucher et les séjours.

Il ne faut pas négliger la qualité de l’air à l’intérieur des logements. En effet, elle peut entraîner un inconfort ainsi que des problèmes de santé à long terme. Or, dans les logements, l’air est susceptible d’être vicié, entre autres, par :

  • des bio-effluents émis par les personnes (dont le CO2 est un bon indicateur)
  • des polluants émis par les matériaux de construction et le mobilier
  • le développement de moisissures associé à une humidité trop élevée.

Bien que certaines pièces ne présentent pas de signes visibles de mauvaise qualité de l’air (présence d’humidité, par exemple), il n’est pas garanti que l’air y soit de bonne qualité.

 

Monitoring dans 14 maisons

Dans le cadre de l’étude Prio-Climat, un monitoring de la qualité de l’air intérieur a été réalisé de manière continue durant plusieurs semaines dans les chambres à coucher et les séjours de 14 maisons d’un quartier bruxellois. Certaines maisons étaient équipées d’un système de ventilation mécanique de type D (double flux mécanique). D’autres ne possédaient aucun système de ventilation ou étaient équipées de dispositifs de ventilation très sommaires (seulement quelques grilles ou extracteurs) non conformes à la norme NBN D 50-001.

En présence d’occupants, la concentration en CO2 est un indicateur approprié pour estimer le renouvellement de l’air et la qualité de l’air intérieur des pièces de vie. La norme NBN EN 16798-1 classe la qualité de l’air en quatre catégories : haute (I), moyenne (II), modérée (III) et faible (IV). Celles-ci sont définies en fonction du niveau de concentration en CO2 par rapport à l’air extérieur.

Le monitoring souligne l’influence du système de ventilation sur la qualité de l’air intérieur. Les maisons munies d’un système D présentent globalement une meilleure qualité d’air que celles dépourvues de système de ventilation ou équipées de dispositifs de ventilation très sommaires.

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