LaCCWorganise sa 5^èmeédition du 
concours « Construction & Environnement »

Le changement climatique est en route et il est inéluctable ! Ses conséquences se font d’ailleurs déjà ressentir. Ainsi, même si l’on stoppait dès aujourd’hui toutes les émissions de gaz à effet de serre dans le monde, la dérive climatique perdurerait pendant des décennies…

Le ciment est l’ingrédient qui pourrit le score environnemental du béton. Une tonne de CO2 émis pour une tonne de ciment produit. C’est plutôt mal vu par les temps qui courent, sachant qu’en 2019 la production mondiale de ciment s’apparente à 4,1 milliards de tonnes. Améliorer les performances environnementales du ciment a un impact direct sur celles du béton, une évidence.

Une piste, plusieurs solutions et, entre autres : 

Recyclats, ciment, ingrédients, adjuvants, … sont autant de pistes pour améliorer l’empreinte écologique du béton. Beaucoup d'idées, un peu de greenwashing, le progrès est manifeste.

Voici venu le temps des ultimes astuces du béton bas carbone : 

Montrer patte verte pour le béton est depuis quelques années le défi auquel les chercheurs s’attaquent. Bien évidemment, il doit conserver ses propriétés et l’impact sur le prix de revient doit rester plus que modéré. Certains s’y essaient en travaillant sur les ingrédients, d’autres avec des adjuvants.

Voici les avantages que proposent deux de ces adjuvants. 

Après avoir travaillé sur le ciment pour décarboner le béton, d’autres défis nous emmènent à la découverte d’ingrédients surprenants pour remplacer un ou plusieurs composants très classiques, en tout ou en partie. 

Petit tour des curiosités chimiquement compatibles.

Selon les choix que l’humanité fera, le climat se réchauffera de 2 à 5 °C d’ici la fin du siècle. Au-delà de cette augmentation moyenne à l’échelle du globe, quels sont les impacts attendus en Belgique et en quoi le secteur de la construction est-il concerné ?

La pression immobilière, l’attrait d’un paysage bucolique, un prix attractif, … il n’en faut parfois pas plus pour acheter un terrain en zone inondable.

En toute conscience ? Dans le déni ? Ou en toute ignorance ? Peu importe car la construction suit l'achat du terrain. Les permis sont délivrés. Pourquoi s’inquiéter ? 

Après le soleil, la pluie ! L’eau monte, menace, submerge …  

La ‘ville verte’ s’inscrit dans une logique de développement durable et d’urbanisme écologique. Le principe est de faire cohabiter les infrastructures de la ville et la nature, mais aussi d’améliorer la qualité de vie des citoyens. L’augmentation constante du nombre de réalisations montre que la toiture verte a acquis ses lettres de noblesse dans l’architecture urbaine de notre pays. Ce succès est dû aux multiples avantages qu’offre ce type de toiture. Les façades végétalisées, concept moins connu et plus récent en Belgique, contribuent également à cet élan.

Leurs œuvres ne sont-elles pas, pour certains artistes, une expression de leur vision du monde ? Vecteurs de messages, elles sont pourtant livrées aux extrapolations du public. Une porte ouverte sur des réflexions prophétiques ?

Carrelages, pierres naturelles,... n’ont-ils pas aussi leur rôle à jouer pour un environnement plus durable tout en préservant cette touche d’esthétique et de confort que nous apprécions ?

Même s’il est surprenant d’encore lire aujourd’hui un article sur le gazon artificiel, Livios en a récemment rappelé les atouts. Il est présenté comme perméable, beau, sain, inoffensif, financièrement intéressant et ne demande pas d’entretien. L’argumentation tient la route. 

Tant qu’à faire avec une fausse pelouse pourquoi pas une bleue, après tout ? Soyons fous jusqu’au bout !

Vous l’aurez compris, les pelouses synthétiques ne sont pas nos copines. 

À la mi-septembre 2021, la Confédération construction flamande, VLARIO et le département flamand de l’environnement ont lancé le groenblauwpeil. Cet outil permet de déterminer les performances d’un bâtiment ou d’une parcelle sur le plan de la biodiversité (score vert) et de la gestion de l’eau (score bleu). Le CSTC a participé au groupe de travail à l’origine de cet outil.

De nombreux acteurs du secteur de la construction tentent de mettre en œuvre des solutions circulaires. La circularité ne doit toutefois pas être considérée comme un but en soi, mais plutôt comme une stratégie permettant d’économiser des ressources, de produire moins de déchets et de réduire l’impact environnemental des bâtiments. Il faut en outre rester critique et vérifier si les stratégies circulaires envisagées sont effectivement plus intéressantes d’un point de vue environnemental (ce qui n’est pas toujours le cas).

« Au terme d’un premier appel à projet, le Gouvernement wallon a sélectionné 5 expériences pilotes d’éco-zonings : pour l’IDEA : Tertre (Saint-Ghislain); pour IGRETEC : Ecopôle (Farciennes) et Chimay-Baileux; pour la SPI+ : Liège Science Park et Hermalle-sous-Huy. Les études doivent être clôturées dans les deux ans. Les réalisations sont à espérer dans les cinq ans. Un second appel à projet doit intervenir en 2012 - ecozoning.wallonie.be.»
(source : rubrique «  En bref... », Renouvelle n° 34, mai 2011, www.renouvelle.org, page 2)

Tout comme DERBIGUM®, la société COLAS, spécialisée dans la construction et l’entretien des infrastructures routières, est active dans la recherche. Un de ses objectifs : remplacer le bitume, provenant du pétrole et utilisé dans les enrobés pour les revêtements routiers, par un liant fabriqué à partir de matières premières renouvelables d’origine végétale. Elle fut plusieurs fois primée pour ce développement (2006 et 2007) qui a donné vie à Végécol, un liant totalement végétal.

De nombreuses initiatives existent déjà afin d’obtenir des bétons respectueux de l’environnement. La Belgique produit des bétons prêts à l’emploi à plus faible émission de CO2 depuis de nombreuses années. Pour ce faire, elle utilise surtout le CEM III/A, ciment dont une partie du clinker est remplacée par du laitier de haut-fourneau. Récemment, le Conseil pour la durabilité du béton (officiellement Concrete Sustainability Council ou CSC) a créé un label CO2 pour identifier et classer les bétons à faible empreinte carbone.

La rénovation énergétique de notre parc immobilier est primordiale pour atteindre les objectifs des plans climatiques. Les bâtiments patrimoniaux ne font pas exception à cette règle. Ces bâtiments demandent toutefois beaucoup d’attention, car la transformation de leurs façades est complexe. Le projet ‘Erfgoedenergieloket’ est l’une des initiatives par lesquelles Buildwise entend apporter des réponses et des solutions techniques.