Formaldéhyde remplacé par des isocyanates, solvants traditionnels remplacés par des éthers de glycol et du limonène. Ah, oui, justement ! Les effets des isocyanates ne sont pas très bien connus. Les limonènes font partie des terpènes. Ils sont actuellement au cœur de discussions sur le potentiel cancérigène...
Alors la substitution, un bien ou un mal ?
Les valeurs limites trouvent leur origine dans le monde du travail. Elles sont fixées arbitrairement pour définir un risque acceptable entre santé et production, une sorte de compromis. Comme il s’agit d’une exposition professionnelle, elles sont considérées sur le court terme. Elles sont aussi monofactorielles : elles ne prennent en compte que l’exposition à une seule substance à la fois.
Et en santé environnementale ?
La division Avis techniques du CSTC doit régulièrement répondre à des questions relatives à la formation de dépôts noirs dans les immeubles d'habitation. Ceux-ci apparaissent en général pendant ou juste après la période hivernale, et ce principalement dans les bâtiments neufs ou récemment rénovés. Il arrive cependant que ce phénomène soit également observé assez longtemps après la construction du bâtiment. Cet article a pour objectif de faire la lumière sur les caractéristiques et les origines de ces dépôts et propose en outre quelques mesures visant à réduire leur formation.
L’essor de l’Internet des objets (IoT) et des maisons et bâtiments intelligents (smart homes and buildings) offre de nombreuses possibilités pour relever les défis liés au vieillissement de la population. Certaines solutions innovantes peuvent déjà être intégrées dès la construction et permettre aux personnes âgées de vivre plus longtemps chez elles de manière autonome.
Si les bâtiments publics font l’objet d’études régulières (Observatoire de la qualité de l’air intérieur, Greenpeace ou encore projet européen Airmex de surveillance de l'air à l'intérieur des bâtiments et d'évaluation de l'exposition), les voici dorénavant impliqués, du moins une partie d’entre eux, dans un processus obligatoire de surveillance.
Comme annoncé dans un précédent article diffusé ce portail, le centre IFAPME de Gembloux a organisé ce 16 mai dernier, une journée spécifique dédiée à la thématique « Amiante ».
Cet évènement a permis de réunir un public varié et concerné par la problématique proposée. Parmi les personnes qui nous ont rendu visite, des entreprises de désamiantage, des conseillers en prévention et coordinateurs sécurité santé étaient présents en grand nombre pour assister à la conférence et parcourir les quelques stands relatifs au désamiantage et dressés pour l’occasion.
S’il est important de savoir faire des pauses au travail, il est tout aussi important d’optimiser son temps de travail, autrement dit de ne pas se laisser distraire.
Difficile quand les sollicitations se multiplient !
Métro, boulot, dodo, métro, boulot, … le nez dans le guidon vous foncer dans la vie. Pas le temps d’une pause, pas le temps de lâcher prise.
Le mur vers lequel vous foncer s’appelle burn-out. Avant de vous y écraser, levez la tête et lisez : pause au bureau.
Le 25 mars dernier était dédié à la procrastination … C’est un peu pourquoi cet article ne paraît que maintenant ! De report en report, d’échéance en échéance, il restait à l’ordre du jour alors qu’un autre, prioritaire, ne cessait de le devancer.
- Ah oui, vraiment ? - Si, si, si, je vous l’assure !
En matière de détente et de qualité de travail, l'ergonomie de l'assise est également un facteur à ne pas négliger. Toute une réflexion est menée sur la posture au travail. Nous l'avons vu au Japon. Ailleurs aussi, des initiatives fleurissent avec des postes de travail à l’ergonomie alternative : travail debout, sièges avec variation de la position assise,....
Alors que la forêt brûle par milliers d’hectares plongeant les villes dans la pénombre, alors que les Romains étaient déjà pointés du doigt pour la pollution par les fumées, alors que particules fines et plastiques s’enfoncent au plus profond de nos corps, la question de la qualité de l’air intérieur est, plus que toujours, d’actualité.
Monsieur Baden travaille au Ministère luxembourgeois de la santé. Avec presque 20 ans d’expérience dans les pollutions intérieures, il s’y connaît. D’abord responsable des analyses dans le résidentiel, il s’intéresse maintenant aux lieux de travail.
Voici deux cas qu’il a rencontrés.
Il y a plus de 30 ans que l’OMS a défini le Sick Building Syndrome (SBS) ou syndrome du bâtiment malsain. C’était en 1983. Elle estimait à l’époque que 30% des bâtiments nouvellement construits ou rénovés étaient concernés.
Monsieur Baden a eu l’idée de regarder sur le net. Une méthode rapide pour mesurer la ‘popularité’ d’un produit. Il lance donc son moteur de recherche en associant le nom de la substance au mot ‘santé’, compte le nombre de réponses et obtient ce qu’il appelle un hit parade.
Les substances les plus fréquemment traitées sur le net sont-elles pour autant les plus présentes dans les locaux ?
Les vieux bâtiments sont proportionnellement moins concernés. On y rencontrerait plus facilement du carbolineum détecté par son odeur caractéristique de goudron.
Ce sont surtout les jeunes bâtiments, ceux de moins d’un an, de 2 à 3 ans, qui constituent le plus gros morceau, remplis qu’ils sont de nouveaux produits et nouveaux matériaux. Quelques exemples sur le terrain :
Le numérique et autres technologies viennent se greffer sur les vêtements de travail. Leurs fonctionnalités augmentent.
Arrêtons-nous un moment sur les gants : plus de sensibilité, plus de force, plus de protection, … Mais encore ?
Le 24 novembre 2016 est paru au Moniteur Belge l'arrêté royal du 28 octobre 2016, modifiant l'arrêté royal du 28 mai 2003, sur la surveillance de la santé des travailleurs en ce qui concerne la réintégration des travailleurs en incapacité de travail.