Le 25 mars dernier était dédié à la procrastination … C’est un peu pourquoi cet article ne paraît que maintenant ! De report en report, d’échéance en échéance, il restait à l’ordre du jour alors qu’un autre, prioritaire, ne cessait de le devancer.

- Ah oui, vraiment ?
- Si, si, si, je vous l’assure !

 

Wikipedia nous apprend que « La procrastination (…) est une tendance à remettre systématiquement au lendemain des actions (qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non). » et qualifie le procrastinateur de « retardataire chronique ».

 

Quel rapport avec la construction ?

La procrastination peut se révéler un véritable fléau tant professionnel que privé. Elle perturbe le rythme d’une organisation fluide et efficace, agile, pollue les relations humaines et génère un stress important : commande passée à la veille des congés et rupture de stock, confirmation tombée dans l’oubli et contrat non signé, paiement tardif et amendes, …

Alors, dans la construction aussi, lutter contre la procrastination, c’est être bien dans les soft skills.

 

Comment pense un procrastinateur ?

Quelle agitation contradictoire fait bouillonner ses neurones ? Découvrez-le avec Tim Urban dans cette conférence TED pleine d’humour (traduite en français et utilisable à des fins pédagogiques).

 

Des solutions ?

Il existe bien des méthodes pour mettre au travail ce profil récalcitrant, lui apprendre à vaincre ses peurs ou sa faible estime de soi, gérer son enthousiasme ou son impulsivité, lui qui croit le plus souvent ne pouvoir travailler que sous (très haute) pression et se noie dans de multiples activités divergentes pour repousser celle qui lui semble critique.

Voici quelques trucs :

  • Juste concentrez-vous et faites-le ! Trop dur ?
  • Attendez encore un peu. La tâche sera peut-être devenue inutile. Si elle reste à l’ordre du jour, vous risquez juste d’encourir la colère du bénéficiaire … Pas une bonne idée ? A la suivante !
  • Evaluez les avantages et les inconvénients liés à l’exécution de la tâche. Un ratio positif alimentera votre motivation. Vous auriez tout intérêt à vous y mettre.
  • Atomisez la tâche problématique en de multiples petites actions qui, une fois exécutées, vous auront permis d’en venir à bout.
  • Jaugez-les honnêtement : important ? urgent ? Ne vous laissez pas distraire par les cas « urgents et pas importants ».
  • Programmez les activités importantes et urgentes quand votre activité cérébrale est la plus intense.
  • Définissez pour chacune de ces petites actions des objectifs clairs avec des échéances. Structurez votre temps.
  • Considérez votre planning comme un parcours de jeu. Devenez un Schedule gamer. Engrangez les points et visez le niveau supérieur !
  • Limitez – éradiquez, c’est (trop) difficile – les distractions. Evitez de vous connecter aux réseaux sociaux et éteignez momentanément votre téléphone.
  • Partagez votre fardeau (soutien moral, délégation, …)
  • ...

 

Enfin, rien ne presse … rendez-vous au 25 mars 2018 !

 

  ... A suivre ...

 

Sources :
- « Advice For Procrastinator Architects », Nicolás Valencia (traduction : Niall Patrick Walsh), 22/05/2017, www.archdaily.com
- « Deux questions simples à se poser quand on remet tout au lendemain », Hélene Picot (Coach et auteur de Sans Emploi?), 24/05/2017, www.huffingtonpost.fr
- « Journée de la procrastination: voici ce qu'il se passe dans le cerveau d'une personne qui remet toujours au lendemain  », Sandra Lorenzo (Journaliste responsable de la rubrique C'est La Vie), www.huffingtonpost.fr
- « Procrastination », fr.wikipedia.org
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