Vous lisez Certi-Beau ? Vous croyez obtenir un certificat d’esthétique ? Vous avez tout faux. Il faut lire Cert-I-B-Eau pour Certification des Immeubles Bâtis pour l'Eau.

De quoi s’agit-il ?

Depuis le 1er juin 2021 en Wallonie, le raccordement des immeubles au réseau de distribution d’eau est soumis au CertIBEau : le certificat des Immeubles Bâtis pour l’Eau. Son obtention peut également se faire sur une base volontaire, notamment pour la mise en vente d’un bien immobilier. Faisons le point sur ce qu’entraîne son entrée en vigueur. 

L’eau de pluie peut être utilisée pour de nombreuses applications ne nécessitant pas d’eau potable. Des citernes d’eau de pluie plus grandes permettent non seulement de faire davantage d’économies, mais aussi de réduire la quantité d’eaux pluviales évacuées dans les égouts ainsi que les débits de pointe supportés par ces derniers en cas de violents orages.

Le contenu de 24.000 piscines olympiques, soit 60 millions de mètres cubes d’eau : c’est le volume estimé d’eaux souterraines pompées chaque année rien qu’en Flandre pour des travaux nécessitant un rabattement temporaire de la nappe. La réutilisation de ces eaux permet de limiter l’impact environnemental lié aux rabattements. Des analyses révèlent néanmoins qu’il est absolument déconseillé de les réutiliser dans les installations sanitaires.

Le problème des périodes de sécheresse prolongées rend capitale l’infiltration des eaux dans le sol. Cela se reflète notamment dans les nouvelles exigences légales. Depuis cette année, en Flandre, l’installation d’un dispositif d’infiltration souterrain, par exemple, est désormais soumise à une certification.

S’il y a autant d’échanges autour d’une fontaine que d’un banc, en zone urbaine, son rôle dépasse celui de la convivialité et de la culture. Elle est attendue pour participer au confort thermique proposant des îlots de fraîcheur en réponse aux îlots de chaleur.

Au-delà du design, elle connecte le citoyen à l’eau et au bien-être.

Dans la perspective de périodes de sécheresse plus longues et plus fréquentes, il importe de réduire la demande en eau potable des bâtiments. Une façon d’atteindre cet objectif est de valoriser les sources d’eau alternatives pour les applications ne nécessitant pas d’eau potable. Parallèlement à la récupération des eaux de pluie, on assiste aujourd’hui au développement de systèmes de traitement des eaux grises en vue de leur réemploi.

L’utilisation des eaux pluviales récupérées sur les toitures plates pour des applications courantes telles que l’alimentation des toilettes et l’arrosage des plantes se fait avec succès depuis des années. Dans le contexte actuel de pénurie d’eau, cette pratique gagne encore en pertinence et mérite d’être encouragée. Une étude réalisée par Pieter-Jan De Buyck (VITO, ex-UGent) va plus loin en explorant la possibilité d’utiliser les eaux pluviales pour d’autres applications, avec des conclusions encourageantes moyennant certaines conditions.

Le pont médiéval de Toulon-sur-Arroux est idéal pour inaugurer une série d’articles sur les ponts. Il nous parle de terre et de légende, de pierre et d’eau, de passé et d’avenir.

Ecoutez ses histoires...

Le réducteur de pression, qu’il faudrait plutôt appeler « régulateur de pression », est un dispositif mécanique qui a pour but de réguler la pression présente dans les canalisations et accessoires internes de distribution d’eau. Grâce à une membrane et des ressorts, la pression présente dans les conduites sera maintenue à une valeur préréglée dans les petits modèles, ou sur une valeur réglable dans la grande majorité des cas, ce qui permet de l’adapter selon les besoins et les envies de l’utilisateur.

Outre l’utilisation d’appareils économes et la détection des fuites, l’optimisation de la pression dans les installations sanitaires est un moyen efficace de réduire la consommation d’eau. Une gestion optimale de la pression permet d’économiser 20 à 30 % de la consommation totale.