« Les ilots de chaleur favorisent l’étalement urbain »
Les épisodes de fortes chaleurs vont se multiplier à l’avenir. Rafraichir les villes pour éviter les phénomènes de surchauffe dans les centres urbains devient essentiel. Les pistes de solution sont connues. Reste à les appliquer sur le terrain.
Les fortes chaleurs qui sont apparues cet été ont rappelé l’impact de la bétonisation des villes sur la qualité de vie des habitants. Ceux du Brabant wallon n’y ont bien évidemment pas été épargnés, même si ce phénomène est moins marqué du fait de la taille plus réduite des grandes villes brabançonnes. « La bétonisation augmente la température en ville, a expliqué Sébastien Hendrickx, chargé de recherche au Lepur à l’ULiège, lors d’un Midi de l’urbanisme consacré à cette thématique et organisé mi-septembre à Louvain-la-Neuve. Et ceux qui vivent en appartement ressentent d’une manière encore plus forte le phénomène des ilots de chaleur. On définit ces derniers par la différence de température observée entre les milieux urbains et les zones rurales environnantes. L’îlot de chaleur urbain est plus élevé la nuit vu que l’inertie thermique est plus élevée en ville. Et il est aussi plus élevé en été vu que le rayonnement solaire est plus important. » Le différentiel de température est en moyenne de 2,5 degrés entre la ville et la périphérie.
Lire la suite de l'article sur www.espacevie.be
Cet article a été publié dans la revue Espace-vie du mois de septembre 2022 (308) de la Maison de l'urbanisme du Brabant wallon.
Autres articles de la Maison de l'urbanisme du Brabant wallon :
- Les domaines privés, un urbanisme de l'entre-soi
- La fin des passoires énergétiques
- Quel avenir commercial pour les centres-villes ?
- Une réhabilitation qui ne casse pas de briques