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La prise de conscience de plus en plus importante de l’impact de la performance énergétique (PEB) sur le cout et la qualité d’un logement est indéniable. Une problématique poussée dans le dos par la crise énergétique et dont les conséquences s’annoncent multiples. 

 

C’était l’une des phrases de l’année en 2020. Elle a à nouveau été plébiscitée en 2021. On verra si elle suivra la même voie en 2022. « Le Covid a été un accélérateur de changement » a été de tous les discours ces derniers temps. Avec du bon et du moins bon, bien évidemment. Parmi les éléments intéressants, la prise de conscience de plus en plus importante de l’impact de la performance énergétique (PEB) sur le cout et la qualité d’un logement est indéniable. Une problématique poussée dans le dos par la crise énergétique et dont les conséquences s’annoncent multiples.

Car peu se rendent encore bien compte de l’immensité des enjeux qui nous attendent : le parc immobilier belge est aujourd’hui une vraie passoire énergétique. Près de 95 % du parc résidentiel devra être rénové d’ici 2050 pour satisfaire aux objectifs européens (atteindre le PEB A). Soit 4,5 millions de logements à rénover. Le cout d’une telle mise à niveau s’annonce également gigantesque : BNP Paribas Fortis l’a chiffré à 284,5 milliards (dont 103 milliards pour la Wallonie). La situation est moins pire en Brabant wallon que dans les autres provinces wallonnes. Mais pas de quoi fanfaronner : on y relève que 35 % des logements ont un PEB compris entre A et C, 37,8 % entre D et E, et 26,4 % entre F et G.

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Cet article a été publié dans la revue Espace-vie du mois de juillet 2022 (307) de la Maison de l'urbanisme du Brabant wallon.


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