Le numérique est devenu un des outils contemporains des artisans du patrimoine. Le fac-similé de Lascaux en était un bel exemple. Là où le numérique côtoyait les techniques millénaires, ils étaient indissociables pour fabriquer cette (très réelle) reproduction..
Les débouchés offerts par cette technologie sont tellement vastes que d’autres options sont possibles comme la simulation numérique.
Les dinosaures ont disparus. D’autres espèces ont émergés. Le papier semble devenir un outil préhistorique de communication. Sera-t-il exclusivement remplacé par des supports digitaux ?
S’il faut en croire l’étude d’un fabricant spécialisé en impression, dès 2018, 90% des entreprises se passeront du papier pour leurs processus d’affaires.
En cause ? L’évolution numérique. Le secteur de la construction est-il concerné ?
L’équipe de Veilleconstruction a assisté à une conférence intitulée « Exploiter la maquette numérique en préparation et en exécution de chantier » présentée par Florian Campion, un architecte qui « fait du BIM tout seul».
A travers 3 projets : la rénovation d’une façade, la rénovation d’une maison unifamiliale et la construction d’un nouveau bâtiment, l’orateur nous explique comment utiliser le BIM pour atteindre une bonne exécution.
L’utilisation du BIM présente des avantages indéniables pour l’entrepreneur lors de la phase d’exécution, et ce, non seulement sur chantier, mais aussi en ce qui concerne le suivi des travaux, du planning et du budget. Lorsque les travaux touchent à leur fin, le BIM peut encore apporter une aide précieuse dans l’établissement des données as-built et dans la gestion ultérieure du bâtiment.
Bien que l’utilisation du BIM requière une bonne collaboration dès le début du projet, l’entrepreneur n’intervient généralement qu’en phase d’offre et de commande. A ce stade, il doit définir son prix pour la réalisation du projet et proposer d’éventuelles variantes. Le BIM peut lui apporter une aide précieuse à cet égard.
Lors de la préparation du chantier et des achats, le BIM peut trouver son utilité dans le calcul des quantités et dans l’élaboration de plans d’exécution de qualité. Il offre en outre des possibilités d’intégration avec le planning, le processus de préfabrication et divers outils numériques.
Alors que le BIM devient opérationnel dans ses premiers niveaux, d'autres opportunités se dessinent au fur et à mesure des développements.
En voici deux exemples dans le suivi de chantier et la déconstruction ultérieure.
Ces dernières années, le secteur de la construction a été fort sollicité pour apporter, grâce à l’innovation, des réponses aux enjeux sociétaux et environnementaux. De nombreux changements et de nouvelles contraintes ont été imposés à l’acte de construire ou de rénover. Aujourd’hui, grâce au BIM et aux technologies numériques, il est possible pour tous de continuer à innover.
Les nouvelles technologies liées à l’acquisition d’informations, à leur gestion, à leur stockage puis, éventuellement, à leur optimisation représentent une opportunité majeure, pour le secteur de la construction, d’améliorer la circularité des bâtiments tant par la précision et la fiabilité des informations récoltées que par l’amélioration des processus d’échange et de conception.
Une multitude d’outils numériques, outre ceux proposés par le CSTC, peuvent aider les entrepreneurs à accomplir leur travail au cours des différentes étapes du processus de construction. Cet article présente deux solutions déjà utilisées par de nombreuses petites entreprises.
Contrairement aux évolutions qui se sont succédé depuis l’invention de la machine à vapeur, la 4e révolution industrielle impacte directement le secteur de la construction. Les nouvelles technologies permettront en effet de construire des prototypes uniques selon des procédés industriels. Or, la réalisation d’ouvrages uniques est précisément ce que nous faisons tous les jours sur chantier. Les solutions qu’offrent ces technologies amélioreront également l’organisation des entreprises ainsi que la collaboration entre les acteurs, ce qui, à terme, réduira fortement le coût des malfaçons tout en fournissant au client un produit de meilleure qualité dans des délais plus courts.
Grâce aux technologies récentes, il est possible de scanner un édifice et son environnement en haute définition, c’est-à-dire de générer automatiquement un modèle 3D, qui reproduit les zones d’intérêt de manière réaliste et fidèle. Lorsque le projet touche à des infrastructures existantes, les méthodes de numérisation 3D facilitent donc grandement la phase de modélisation. Cet article fait le point sur les différentes techniques et solutions envisageables à cet égard.
L’utilisation d’un logiciel adéquat peut s’avérer très utile au stade de la préparation du chantier, d’autant plus si le client se montre indécis. Intégrer toutes les informations utiles dans un logiciel offre à l’entrepreneur la possibilité d’effectuer des modifications quand lui ou son client le souhaitent.
Ce carnet numérique est obligatoire « pour les logements neufs dont le permis de construire a été déposé après le 1er janvier 2017 », hors logements sociaux, et pour « tous les logements faisant l'objet d'une mutation à compter du 1er janvier 2025 ». Une phase de test, qui a débuté en décembre 2016 avec la sélection 12 projets de référence, permettra d’en préciser le contenu.
Obligatoire mais inachevé ?
Dans le secteur de l’immobilier, aussi, les nouvelles technologies font leur chemin. Les applis se multiplient. Les grands groupes chouchoutent des startups.
Diffusion et gestion d’informations, visites et réunions virtuelles, évaluation, comparatif voire accompagnement, autant d’opportunités digitales (ou non) qui séduisent le secteur.
Votre corps est une machine complexe en mouvement ?
La table de votre séjour pourrait l’être tout autant. Et ce n’est pas une question d’allonges, de charnières et d’astuces comme les inventions sélectionnées par Créapills*. Voici deux projets cinétiques et très ludiques des chercheurs du MIT.
« Made different » est un programme global d’accompagnement des entreprises manufacturières qui possèdent en leur sein de la production afin de devenir « usine du futur » dans une démarche de transition numérique 4.0.
Son objectif ? Les emmener vers l’avenir car on ne travaille plus aujourd’hui comme hier et certainement pas comme demain.
Depuis fin 2016, un outil d’évaluation de la maturité numérique de la construction a été mis en ligne. Développé par la Confédération Construction Wallonne (CCW), le CSTC, l’Agence du numérique et l’Union Wallonne des Architectes (UWA), cet outil performant de diagnostic répond à deux objectifs :
Mise à jour 28/9/2017 : L'offre des MOOCs en construction durable s'enrichit de 7 nouveaux modules.
Chanvre, rénovation, BIM sont quelques-unes des thématiques de ces nouveaux cours qui, depuis le 26 septembre, attendent votre inscription sur la plateforme MOOC Batiment Durable.
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