L’application d’un coating de type ‘barrière à l’humidité’ sur une chape peut s’avérer intéressante lors de la pose d’un revêtement de sol. Ce dernier peut alors être appliqué sur chape humide. Un tel coating n’empêche toutefois pas le transfert d’humidité, ce qui peut s’avérer problématique vis-à-vis d’une colle sensible à l’eau.
Traditionnellement, le plafonnage est réalisé après la pose des canalisations, conduits et câbles électriques et avant la mise en œuvre du complexe plancher. Les plafonneurs se demandent toutefois s’il n’y a pas lieu de réorganiser le phasage des travaux, afin de s’adapter aux nouvelles méthodes/exigences de construction.
La résistance mécanique d’une chape étant assez limitée, il était autrefois souvent déconseillé d’y appliquer un revêtement résineux. Cependant, le projet de révision de la NIT 216, dédiée aux sols industriels à base de résine, autorise ce type de mise en œuvre, pour autant que la chape réponde à des exigences strictes en matière de résistance mécanique et de taux d’humidité.
Pour réaliser un revêtement de sol carrelé de qualité, il est crucial d’exécuter correctement la chape. Le niveau, la planéité et la cohésion superficielle jouent un rôle essentiel à cet égard.
Les exigences de plus en plus strictes en matière de performances énergétiques ont entraîné une augmentation de l’épaisseur des planchers. Alors que, pour un nouveau bâtiment, cette augmentation peut être prise en compte dès la phase de conception, des mesures spécifiques doivent parfois être prises lors de travaux de rénovation. Diverses méthodes permettent toutefois de limiter l’épaisseur du plancher.