CSTC_casse_verre_trempe

Il arrive que la division Avis techniques du CSTC soit confrontée à des situations de casse spontanée du verre trempé. Ce phénomène est dû à des inclusions de sulfure de nickel (NiS) dans le verre. Bien qu’il ne soit pas possible d’exclure totalement le risque de détérioration, celui-ci peut être fortement réduit grâce au procédé heat soak.

La mise en œuvre d’un verre trempé offre de nombreux avantages par rapport au produit de base qu’est le verre recuit. Par exemple, le verre trempé est caractérisé par une résistance mécanique et une résistance aux chocs plus importantes, et présente également une meilleure résistance à la casse thermique (voir Les Dossiers du CSTC 2012/4.9). De plus, le risque de coupure est moindre, étant donné que le verre se brise en nombreux petits morceaux non coupants.

Toutefois, dans certains cas, le verre trempé peut subir une casse spontanée. Bien que ce type de casse ne se produise généralement que peu de temps après la pose, elle peut encore survenir des années plus tard.

Consulter l'article.