Voilà déjà une dizaine d’années que le cadre de qualité relatif à la postisolation des murs creux a été mis sur pied. Celui-ci s’appuie sur un bon exemple de complémentarité entre les spécifications techniques STS 71-1 et la NIT 246. L’expérience acquise confirme que la maîtrise des risques d’infiltration contribue à la réussite d’un projet. Le Comité technique ‘Travaux de plafonnage, de jointoyage et de façade’ suit la situation de près, en concertation avec BCCA.
Un préalable à une isolation performante
La postisolation des murs creux est à considérer lorsque la stratégie de rénovation énergétique de la façade prévoit le maintien plutôt que l’élimination de la maçonnerie de parement.
Bien qu’elle apporte les premiers centimètres d’isolation thermique les plus efficaces, la postisolation ne permet généralement pas, à elle seule, de conférer des performances thermiques élevées à la façade. Idéalement, elle est alors complétée par une isolation thermique extérieure (ITE) telle qu’un ETICS ou un bardage isolé (voir l’article Buildwise 2016/01.07). Par ailleurs, cette solution protégera le mur des pluies battantes.
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