Apparu plus récemment que le métier de courtier en travaux et ceux liés à l'intelligence du bâtiment, celui de diagnostiqueur immobilier a déjà acquis sa reconnaissance légale chez nos voisins.
Le diagnostiqueur immobilier
Au 1er janvier 2011, la France a rendu obligatoires, à la vente d’un bien immobilier, huit diagnostics qui valent engagement envers l’acheteur et dont les thématiques sont :
- diagnostic plomb : absence du risque d'exposition au plomb
- diagnostic amiante : absence d’amiante dans les murs
- diagnostic termites : absence de termites ou de zones susceptibles d’être contaminées
- diagnostic gaz : état des installations de gaz
- diagnostic de l’état des risques naturels et technologiques (ERNT) : état des risques liés à l’emplacement du bien
- diagnostic de performance énergétique (DPE) : prévision de la consommation énergétique du logement
- diagnostic électrique : état de l’installation électrique
- diagnostic assainissement : conformité de l’installation d'assainissement d’eau
En gestation depuis quelques années, le diagnostiqueur immobilier est né officiellement début 2011. Ce métier a été reconnu par une Certification de compétences délivrée par un organisme accrédité et valable 5 ans Pour être légal, le diagnostic doit être effectué par un diagnostiqueur certifié. La certification est délivrée après réussite d’un examen à l’issue d’une formation de 45 jours en deux cycles : « Le premier – qui constitue les bases du métier – prépare aux épreuves de certification de compétences (spécialités amiante, plomb, termites, gaz, électricité, DPE) auprès d’un organisme accrédité par le Cofrac dans chaque spécialité de diagnostic. Le second offre des perfectionnements, intègre un mémoire et un stage terrain, et prépare au diplôme de Diagnostiqueur immobilier délivré par un jury de professionnels. Les diagnostiqueurs en activité peuvent directement accéder au 2nd cycle, tandis que la procédure de Validation des acquis de l’expérience (VAE) permet de prendre en compte l’expérience des candidats et la validation de certains modules du dispositif. »1.
Si la forme est différente, la Belgique connaît des préoccupations similaires. L’idée d’un ‘contrôle technique immobilier ‘ est apparue depuis déjà quelques années en vue d’améliorer la qualité du patrimoine bâti. Les catastrophes immobilières la propulsent régulièrement sur l’avant-scène (effondrement d’immeuble, ...). Actuellement, seuls deux des diagnostics sont obligatoires : électricité et énergie (certificat PEB), réalisés par des personnes/organismes qui peuvent être différents.
Sources :
- « Ginger Formation délivrera ses premiers diplômes de Diagnostiqueurs immobiliers », 15/02/2011, www.batiactu.com, suite à au courriel Batiactu du mercredi 16/02/2011 1:04
- « Fiche pratique : Les diagnostics immobiliers obligatoires en 2011 », 15/02/2011, www.partenaire-europeen.fr, consultation le 25/02/11
- « Vers un contrôle technique immobilier en Belgique ? », Emmanuel De Loeul, 04/12/2006, secteur Logement, rubrique : Focus n° 220, www.alterechos.be