Le parc immobilier brabançon va devoir être complètement rénové pour rentrer dans les clous des exigences européennes. Un défi gigantesque alors qu’il est essentiellement composé de passoires énergétiques.
Les chiffres avancés ne sont pas vraiment de nature à être particulièrement enthousiaste. Le parc immobilier du Brabant wallon est un gouffre énergétique. C’està- dire que par manque d’isolation de leur maison ou de leur appartement, la plupart des habitants du Brabant wallon chauffent leur maison en pure perte. La chaleur s’envole presque aussi vite qu’elle ne sort des radiateurs. L’énergie n’est plus aussi bon marché qu’auparavant. Il est donc moins facile de cacher le déficit chronique des passoires thermiques. A l’échelle wallonne, 80 % du parc date d’avant 1981. En matière de certificat de performance énergétique des bâtiments (PEB), sur une échelle de A à G, la moyenne du parc wallon de logements est F. Résultat des courses, pour répondre aux obligations européennes fixées à 2050 (PEB À pour tous les batiments), il faudra effectuer 45 000 rénovations par an. Soit tripler le rythme actuel. Or, on estime à 120 milliards le cout de ces rénovations pour les ménages wallons. L’université de Gand affirme même de son côté qu’un ménage sur deux n’a pas les moyens d’effectuer ces rénovations.
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Cet article a été publié dans la revue Espace-vie du mois de janvier 2023 (310) de la Maison de l'urbanisme du Brabant wallon.
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