Le réemploi des éléments de construction présente de nombreux avantages environnementaux et socio-économiques, tels que la relocalisation de la main-d’œuvre et le développement de nouveaux modèles d’entreprise. Dans un contexte de pénurie et de hausse des prix des matériaux neufs, il peut également se révéler financièrement intéressant. Or, de nos jours, seulement 1 % des éléments de construction sont réutilisés après leur première application.
Récupérer des matériaux de construction
Outil important pour toute opération de récupération, l’inventaire de réemploi peut être dressé par différents acteurs, qu’il s’agisse du maître d’ouvrage, de l’architecte, de l’entrepreneur ou du bureau d’études. Ce type d’inventaire rassemble des informations relatives aux éléments présents dans le bâtiment à rénover ou à démolir. C’est un outil de communication et d’aide à la décision qui, en outre, servira de base pour estimer le potentiel de réemploi des matériaux (voir figure 1) Un guide a été élaboré dans le cadre du projet FCRBE pour vous aider à établir un tel inventaire. Vous le retrouverez en cherchant ‘FCRBE guides’ sur www.nweurope.eu.
Le réemploi d’un élément de construction est notamment fonction de sa capacité et de sa facilité à être démonté. Ainsi, la démontabilité d’une maçonnerie dépend de plusieurs facteurs, dont la composition du mortier utilisé. Généralement, il est plus aisé de démonter et de nettoyer des briques maçonnées à l’aide d’un mortier tendre (à base de chaux ou d’un mélange ciment-chaux, …) qu’avec un mortier à base de ciment.
Source de la photo d'introduction utilisée à titre d’illustration : pixabay.com (CC0 Public Domain - Libre pour usage commercial - Pas d'attribution requise). Son utilisation n'engage en rien l'auteur sur un soutien ou un entérinement éventuel du contenu de l'article.