Comme nous l’a rappelé l’article précédent, la ventilation est essentielle à la qualité de l’air de nos logements. Certains se demandent toutefois si la ventilation elle-même ne présente pas un risque pour notre santé en raison du développement de moisissures ou de bactéries dans les filtres, dans les conduits… Qu’en est-il exactement ? Cet article fait le point sur la question en se basant sur une campagne de mesures menées dans plus de 30 logements dans le cadre du projet Optivent.
La ventilation a pour but de maintenir une bonne qualité de l’air intérieur. Elle évacue ainsi vers l’extérieur les polluants émis à l’intérieur des bâtiments : l’humidité liée aux activités dans la salle de bain et la cuisine notamment, les bio-effluents émis par les personnes, les polluants chimiques émanant des matériaux… En parallèle, les espaces de vie sont alimentés par de l’air neuf provenant de l’extérieur. Cette alimentation peut se faire naturellement, via des grilles d’alimentation naturelle, ou mécaniquement, via un ventilateur et des conduits, par exemple. Même en présence d’un air extérieur aussi peu pollué que possible, une ventilation saine n’est possible que si le système de ventilation lui-même ne représente pas une source de polluants supplémentaires, microbiologiques notamment (moisissures et bactéries).