Les conditions climatiques ont une influence très importante sur la qualité finale du béton. Lorsque l’air atteint des températures supérieures à 25 °C, la fabrication et la mise en œuvre du béton nécessitent de tenir compte des conséquences de la chaleur et de prendre des précautions pour éviter tout désordre.

Conséquences d’une température ambiante élevée sur le béton

Les températures élevées (> 25 °C) agissent à différents niveaux sur le béton. Elles provoquent ainsi :

  • une perte rapide de l’ouvrabilité, compliquant la mise en œuvre du béton
  • un dégagement de chaleur plus élevé (dû à l’hydratation du ciment) et donc un risque de fissuration plus élevé également (dû au retrait thermique lors du refroidissement). Ce risque est accru notamment dans le cas d’éléments de plus de 50 cm d’épaisseur (voir la NIT 285 § 9.5) 
  • une évaporation excessive de l’eau et une dessiccation du béton. Les ouvrages les plus concernés sont ceux présentant une surface libre non coffrée (donc exposée) de grande dimension. Il s’agit, entre autres, des routes et des sols. Ce phénomène peut entraîner :
    - un retrait plastique et, par conséquent, un risque de fissuration, plus important
    - une mauvaise hydratation du ciment en surface, laquelle entraîne une plus forte porosité du béton enrobant les armatures ainsi qu’une plus grande perméabilité aux agents agressifs (chlorures, par exemple). La surface du béton présente alors une mauvaise résistance à l’abrasion et les revêtements y adhèrent mal (en raison de la pulvérulence en surface, par exemple).

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