Le constat est unanime : les moyens mis en œuvre pour augmenter la performance énergétique de nos logements sont de plus en plus ambitieux. Cela s’explique par l’augmentation progressive du niveau des exigences de la part des pouvoirs publics et par la multiplication des technologies innovantes et efficaces. Cependant, l’utilisation même du bâtiment a, elle aussi, un impact significatif sur la facture d’énergie.
De janvier à décembre 2016, le CSTC a procédé avec l’Université catholique de Louvain au relevé de la consommation énergétique (électricité, gaz, mazout, bois ou pellets) de 24 maisons situées en Wallonie. La plupart de ces habitations ont été construites entre 2008 et 2012 et ont été sélectionnées pour leurs performances énergétiques supérieures aux exigences de l’époque. Cet échantillon comptait par ailleurs cinq maisons passives et présentait une diversité de modes constructifs (ossature en bois, maçonnerie, …) et d’installations techniques.