Certaines compositions de parois sont présentées comme ‘respirantes’ ou perméables à la diffusion de vapeur. Cette caractéristique leur permettrait notamment d’assurer un climat intérieur sain, en régulant le niveau d’humidité dans le bâtiment. Mais quelle quantité d’humidité peuvent-elles évacuer par rapport aux transferts d’humidité par ventilation ou par des défauts d’étanchéité à l’air ?
Généralement, une paroi perméable à la diffusion de vapeur, parfois également appelée ‘paroi respirante’ (paroi à ossature en bois, toiture à versants…), est une structure composée d’une succession de couches de matériaux tous perméables à la diffusion de la vapeur, c’est-à-dire présentant une valeur sd (désignant l’épaisseur d’air équivalente pour la diffusion) inférieure à 3 m. Même si cette appellation laisse supposer que l’air peut les traverser, il convient de rappeler que les parois d’un bâtiment doivent toujours être suffisamment étanches à l’air pour éviter des pertes énergétiques importantes. Quel rôle peut alors jouer ce type de parois dans l’évacuation de l’humidité inévitablement produite dans un bâtiment ? Peuvent-elles se substituer à un système de ventilation, comme certaines documentations techniques le laissent parfois penser ?