Dans quelques années, une personne sur quatre en Brabant wallon aura plus de 65 ans. Quelle place donne-t-on aux aînés sur notre territoire et comment leur mobilité résidentielle s’envisage-t-elle? Une dizaine d’experts ont partagé leurs regards sur cette question lors de deux conférences organisées par notre Maison de l’urbanisme. Tour d’horizon des nombreuses réflexions qui ont émergé.
Pas de doute : la population en Brabant wallon augmente et c’est du côté des 65 ans et plus que la croissance est la plus élevée. C’est probablement la croissance attendue la plus importante de Wallonie selon l’étude menée par l’IGEAT-ULB à la demande du Brabant wallon. Celle-ci identifie plusieurs caractéristiques du vieillissement de la population : une croissance liée à la fois au boom démographique d’après-guerre, à la baisse de mortalité aux âges élevés, à la migration d’aînés vers notre territoire, mais aussi à une pyramide des âges qui se rétrécit à sa base. Ce sont les tranches des 80 ans et plus qui vont connaître les taux de croissance les plus élevés. C’est donc une population brabançonne âgée combinée à une incapacité physique, cognitive ou psychologique qui augmente. On notera aussi une disparité géographique assez nette : les communes de première périurbanisation au nord (La Hulpe, Waterloo, Rixensart, etc.) connaissent une part d’aînés plus importante. Un phénomène qui atteindrait les autres parties du territoire plus tard.
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Cet article a été publié dans la revue Espace-vie du mois de juillet 2024 (319) de la Maison de l'urbanisme du Brabant wallon.
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