L'Office fédéral de l’énergie (OFEN - Suisse) vient de publier un article sur les panneaux photovoltaïques double face. Double face ?
Oui, les deux faces du panneau sont actives, une technologie qui a plus de 20 ans mais reste confidentielle. Le rendement doit compenser le surcoût et la difficulté d’installation.
Mise à jour : La 10e édition d’InterSolution est reportée aux mercredi 19 et jeudi 20 janvier 2022.
Du mercredi 27 au jeudi 28 janvier 2021 - Le salon international InterSOLUTIONest le rendez-vous des professionnels et spécialistes de l’énergie solaire dans le Benelux.
L’insertion harmonieuse de panneaux photovoltaïques dans l’architecture a toujours été une pierre d’achoppement. Qu’ils soient intégrés aux façades sous forme de bardage ou, en toiture, sous forme de tuiles ou bandeaux, ils n’en restent pas moins fort visibles.
Chercheurs et fabricants travaillent sur le concept de vitrages photovoltaïques colorés. Les produits sont désormais commercialisés et les façades habillées de panneaux innovants.
Solesia d’Eternit et Korasun de Wienerberger :
« Qui du couvreur ou de l’électricien va poser les panneaux solaires ? »
La polémique enfin tranchée !
Les panneaux solaires étaient jusqu’à présent des éléments rajoutés : difficile donc de déterminer qui doit placer. Les voici maintenant sous forme en bandeaux modulés sur les éléments de couverture, ils en font partie intégrante.
Mise à jour au 12/12/2011 :
Adopté le 24 novembre 2011, l’ « Arrêté du Gouvernement wallon modifiant l'arrêté du Gouvernement wallon du 30 novembre 2006 relatif à la promotion de l'électricité produite au moyen de sources d'énergie renouvelables ou de cogénération » a été publié le 08/12/2011 au Moniteur belge. Comme prévu, il est entré en vigueur ce 1er décembre, sauf pour l’article 2 qui, lui, sera d'application au 1er avril 2012.
L’irradiation solaire est en hausse depuis bientôt 40 ans en Belgique et a connu un record en 2018. La production photovoltaïque s’en voit augmentée. Voici les explications du phénomène et une estimation des productions solaires attendues pour les prochaines décennies.
La législation et les compteurs intelligents poussent à l’autoconsommation de l'électricité issue du photovoltaïque. Pourtant, la production est intermittente. Elle n’est pas toujours en phase avec les besoins. La solution ? Le stockage de l’énergie autoproduite. La solution paraît simple mais le choix de la méthode est plus complexe. Batterie ? Eau chaude ? … Les techniques sont nombreuses mais sont-elles matures, fiables, abordables, rentables, … ?
En Allemagne et en France, plusieurs consommateurs peuvent consommer l’électricité d’une même installation photovoltaïque. C’est moins cher que l’électricité achetée sur le réseau et rentable sans aide publique. En Belgique, ce modèle pourrait aussi voir le jour.
Jusqu’à présent les panneaux solaires thermiques ressemblaient à ça.
Maintenant, ils peuvent correspondre...
Ou « comment payer deux fois le coût de son installation en 10 ans » ?
Pour bien comprendre le mécanisme, nous allons prendre l’exemple d’une installation de 5 KWc qui produirait 5000 kWh (les chiffres sont grossièrement arrondis, ce qui importe ici, c’est la logique financière sous-jacente).
Imaginons que vous n’ayez pas le montant à investir.
Les nouvelles technologies de recyclage photovoltaïque permettront d’atteindre un taux de 95% et un coût de 10€ par tonne. Avec un bilan environnemental d’autant plus léger.
Selon un monitoring du CNRS et un retour d’expérience de l’Agence Internationale de l’Energie, les systèmes solaires hybrides (thermiques et photovoltaïques) offrent un meilleur rendement solaire par m2. Mais ils restent réservés à des marchés de niche.
En décembre, la première route solaire a été inaugurée en Normandie. Il s’agit d’une route départementale d’un kilomètre recouverte de panneaux photovoltaïques. Ce projet est étudié depuis plusieurs années et différents tests ont été réalisés sur de plus petits tronçons. En France, 5 ans de recherche ont permis à la société COLAS et l’Institut National de l’Energie Solaire (INES) de mettre en place cette innovation.
L’onduleur transforme le courant continu produit par des installations solaires photovoltaïques en courant alternatif adapté au réseau. Actuellement, les panneaux sont la plupart du temps raccordés en série : boucle, ou string, de 6 à 10 panneaux. Un onduleur adapte le courant produit par une seule boucle (plusieurs boucles si boîtier de raccordement avant l’onduleur).
Quelle différence avec un micro-onduleur ?
« Mon installation photovoltaïque a plus de 10 ans. Avec l’évolution de la technologie, est-il intéressant de la remplacer par une installation plus performante ? » Voici notre réponse.
En 2012, des chercheurs découvrent les propriétés électriques d’un minéral appelé le pérovskite. Avec son potentiel, il est très vite apparenté à la nouvelle génération de cellule photovoltaïque et, en quelques années seulement, grâce à la concurrence mondiale entre les chercheurs, ils ont réussi à atteindre un rendement à faire rougir le silicium (près des 25 %).
Lors de la Journée Transfrontalière de l’Energie Durable 2013, il nous parlait d’hydroélectricité. En 2014, Monsieur Botman d’Energy Village aborde le sujet des installations photovoltaïques et de leur maintenance. « Aujourd’hui, nous dit-il, le photovoltaïque est une technologie à maturité. C’est un marché enfin plus normal où la qualité est reconnue... tous les rigolos ont disparu. On voit maintenant que pas mal d’installations commencent à faire leur maladie. Cela devient un thème intéressant ! »
Produire de l’électricité solaire avec les deux faces d’un panneau devient une réalité. Couplée à un tracker, la technologie bifaciale atteint même des records de compétitivité à 11€/MWh.
Retours d’expérience.
En Belgique, la filière organise déjà la collecte et le recyclage des panneaux en fin de vie. En Région bruxelloise, les professionnels doivent désormais appliquer une contribution environnementale. Les composants photovoltaïques sont quasi tous recyclés, selon les principes de l’économie circulaire.
Le Gouvernement wallon discute d’un avant-projet de décret qui annonce, pour les prosumers, l’introduction d’une contribution aux frais du réseau électrique. Voici pourquoi une contribution basée sur les flux de prélèvement d’électricité s’avère la meilleure des options.
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