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S’opposer à un projet immobilier active une série de ressorts psychologiques qui peuvent être parfois considérés comme naturels. Les dynamiques de mobilisation en aménagement du territoire ont en tout cas nettement évolué ces dernières années. Surtout en Brabant wallon.

Abraham Franssen, docteur en sociologie, est professeur de sociologie de l’action collective à l’Université Saint-Louis- Bruxelles. Il évoque avec nous les ressorts psychologiques qui sont activés lorsque des habitants sont confrontés à des opérations de densification et d’évolution de leur environnement.

Comment peut-on expliquer les réticences des habitants à voir leur environnement évoluer ?

ABRAHAM FRANSSEN. C’est un processus qui n’est pas neuf, surtout en Brabant wallon. Même si on admet qu’il y a une aspiration naturelle à défendre son chez-soi, il faut reconnaitre que cette opposition est perçue différemment selon le niveau socio-économique des habitants. Ce ne sont pas les plus précarisés qui s’opposent le plus. Tout le monde parle d’accélérer la densification des territoires mais les oppositions sur le terrain restent vives.

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Cet article a été publié dans la revue Espace-vie du mois de septembre 2023 (314) de la Maison de l'urbanisme du Brabant wallon.


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