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D’après une récente étude du CSTC, il n’est pas facile de contrôler le développement des légionelles dans une installation sanitaire lorsque la température de production de l’eau chaude sanitaire (ECS) est abaissée à 45 °C. En Flandre, les exigences actuelles figurant dans les Best Beschikbare Technieken Legionella, à savoir une production à 60 °C et une température de minimum 55 °C dans les conduites de retour, semblent suffisamment sûres pour garantir la qualité hygiénique de l’eau. 

1   Légionelles : un problème sous-estimé

Selon les chiffres les plus récents, 235 cas de légionellose ont été signalés en Belgique en 2017. Ce chiffre correspond à une incidence de 1,9 cas pour 100.000 habitants et se situe juste au-dessus de la moyenne européenne de 1,8/100.000. Environ une personne infectée sur dix succombe à la maladie. Les neuf autres peuvent subir des dommages très importants.

En Belgique, la légionellose occupe la troisième place dans la liste des risques liés aux bâtiments (après l’incendie et le CO). Pourtant, le danger est encore trop souvent sous-estimé.

 

2   Qu’en est-il de la température de production ?

Vu les exigences de plus en plus strictes en matière d’isolation thermique et l’efficacité énergétique croissante de nos nouveaux bâtiments, la production d’ECS à une température élevée est de plus en plus remise en question. En effet, celle-ci a des répercussions considérables sur la consommation totale d’énergie. Par ailleurs, les températures de production élevées entraînent des pertes à l’arrêt plus importantes et ne sont pas optimales pour tous les appareils de chauffe actuels. En 2014, le CSTC a donc entamé une étude visant à mettre au point des solutions permettant de contrôler les légionelles de façon plus efficace sur le plan énergétique, en tenant compte du fait que la qualité hygiénique de l’eau doit rester une priorité par rapport aux éventuelles économies d’énergie.

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