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Etant donné que, par définition, la construction nécessite l’utilisation de matériaux, ces derniers exercent une influence considérable sur les performances techniques du bâtiment et son impact sur l’environnement et la santé des habitants.

On estime que les matériaux de construction sont responsables d’environ 20 % de l’impact environnemental total (tout au long de son cycle de vie) d’un bâtiment « standard » construit aujourd’hui. 

La composante principale de cette part de 20% est liée à l’énergie et on la dénomme généralement « énergie grise » des matériaux. Elle regroupe toutes les consommations énergétiques liées à la production, au packaging, au transport jusqu’au site de production, à la mise en œuvre, à l’entretien/réparation, à son démontage et recyclage.

 

Notons d’emblée que si cette part est aujourd’hui estimée à 20%, la diminution progressive de la consommation énergétique de nos bâtiments en phase d’exploitation, va la faire proportionnellement évoluer vers un taux de l’ordre de 50% pour des maisons passives, voire plus encore dans le futur pour des bâtiments à énergie positive (qui produiront de l’énergie en phase d’exploitation plutôt que d’en consommer).

Il est donc évident que, dans une société où les enjeux primordiaux seront liés à l’économie du carbone, les choix de demain en matière de matériaux de construction seront de plus en plus fondés sur leur impact environnemental.

L’évolution est claire dans le secteur du bâtiment : si hier l’accent était mis sur le niveau d’isolation, aujourd’hui il l’est sur la consommation énergétique globale et demain il le sera sur le bilan carbone global (on parle déjà de « carbon design »)

Dans ce contexte, outre une amélioration drastique des performances énergétiques du bâtiment, il y a aussi lieu d’opérer un choix réfléchi des matériaux de construction durables. Et c’est sur ce point qu’il faut éviter les amalgames : eco-matériaux, bio matériaux, matériaux naturels, ….  sont des pistes intéressantes mais il importe surtout de tenir compte de trois critères importants :

-          les performances techniques

-          l’influence sur l’environnement

-          les conséquences sur la santé.

Il est en effet inutile d’utiliser un matériau de construction qui n’exerce pas d’influence nocive sur l’environnement si sa durabilité dans le temps ne peut être garantie ou s’il présente des performances techniques insuffisantes.

Ces trois critères sont donc à considérer conjointement.

Les producteurs de matériaux l’ont bien compris et la grande majorité de leurs innovations s’articulent autour de ceux-ci.

Parallèlement, le secteur de la construction et les autorités compétentes ont développé un certain nombre d’outils pour encadrer ces évolutions :

  • d’une part, on relève un certain nombre d’obligations légales (réglementation)
  • d’autre part, des initiatives volontaires sont développées (certification et labels).

 


1.1 Réglementations

Les prescriptions fondamentales auxquelles le produit de construction doit satisfaire avant d’être commercialisé sont déterminées dans la directive sur les produits de construction. Les produits conformes à cette dernière et qui portent le marquage CE répondent non seulement à une multitude d’exigences techniques (stabilité, résistance mécanique, p. ex.) mais aussi à certaines prescriptions en matière d’hygiène, de santé et d’environnement. Créé dans ce cadre en 2005, le CEN TC 351 a pour objectif de mettre au point des méthodes harmonisées en vue de la détermination du dégagement de substances dangereuses des matériaux de construction.

D’autres initiatives légales dans le domaine de la santé et de l’environnement sont :

  • REACH : projet visant à dresser l’inventaire des substances dangereuses dans les produits et des éventuels risques qu’elles comportent
  • la directive européenne sur le solvants et les peintures
  • les normes produits fédérales et la législation régionale : celles-ci comportent une multitude de dispositions en matière d’aspects environnementaux et sanitaires.

 

1.2. Initiatives volontaires

1.2.1. Marques de conformité

Afin de garantir l’aptitude des matériaux de construction, il existe en Belgique deux marques de conformité :

  • la marque BENOR désigne la conformité d’un produit de construction à une norme belge ou à des prescriptions techniques (PTV)
  • les ‘agréments techniques’ (ATG) sont délivrés pour des produits (principalement innovants) pour lesquels il n’existe pas encore de normes produits et attestent de leur aptitude à l’emploi pour une application déterminée.

1.2.2. Labels et déclarations environnementaux

Il existe en outre un certain nombre de labels et de déclarations environnementaux qui reprennent aussi certains aspects sanitaires.

Les déclarations environnementales du type I (selon la norme ISO 14020) reposent sur des critères explicites tenant compte du cycle de vie complet du produit et font l’objet d’un contrôle indépendant. Les plus connues sont : l’Ecolabel européen, la marque de conformité FSC, le certificat PEFC, le label Nature Plus, le ‘Nordic Swan’ scandinave et le ‘Blaue Engel’ allemand.

Par contre, les déclarations environnementales du type II constituent des déclarations dites ‘propres’ : il s’agit de déclarations du producteur ou du distributeur qui ne sont toutefois pas contrôlées par des tiers.

Enfin, les déclarations environnementales du type III (les Environmental Product Declarations ou EPD, p. ex.) représentent des fiches d’information dans lesquelles le producteur ou le distributeur fournit des données quantitatives sur l’impact environnemental de ses produits durant l’ensemble de leur cycle de vie. Ces informations sont vérifiées par une tierce partie indépendante. Dès lors, nous souhaitons attirer l’attention sur le fait que le CEN TC 350 travaille actuellement à l’élaboration d’une norme européenne portant sur les EPD pour produits de construction et d’une norme contenant des méthodes de calcul en vue de l’appréciation de l’impact environnemental des bâtiments. A l’heure actuelle, il n’est pas encore possible de se procurer de tels EPD sur le marché belge.

encore dans le futur pour des bâtiments à énergie positive (qui produiront de l’énergie en phase d’exploitation plutôt que d’en consommer).

Il est donc évident que, dans une société où les enjeux primordiaux seront liés à l’économie du carbone, les choix de demain en matière de matériaux de construction seront de plus en plus fondés sur leur impact environnemental.

L’évolution est claire dans le secteur du bâtiment : si hier l’accent était mis sur le niveau d’isolation, aujourd’hui il l’est sur la consommation énergétique globale et demain il le sera sur le bilan carbone global (on parle déjà de « carbon design »)

Dans ce contexte, outre une amélioration drastique des performances énergétiques du bâtiment, il y a aussi lieu d’opérer un choix réfléchi des matériaux de construction durables. Et c’est sur ce point qu’il faut éviter les amalgames : eco-matériaux, bio matériaux, matériaux naturels, ….  sont des pistes intéressantes mais il importe surtout de tenir compte de trois critères importants :

-          les performances techniques

-          l’influence sur l’environnement

-          les conséquences sur la santé.

 

Il est en effet inutile d’utiliser un matériau de construction qui n’exerce pas d’influence nocive sur l’environnement si sa durabilité dans le temps ne peut être garantie ou s’il présente des performances techniques insuffisantes.

Ces trois critères sont donc à considérer conjointement.

Les producteurs de matériaux l’ont bien compris et la grande majorité de leurs innovations s’articulent autour de ceux-ci.

Parallèlement, le secteur de la construction et les autorités compétentes ont développé un certain nombre d’outils pour encadrer ces évolutions :

  • d’une part, on relève un certain nombre d’obligations légales (réglementation)
  • d’autre part, des initiatives volontaires sont développées (certification et labels).

 

1.1 Réglementations

Les prescriptions fondamentales auxquelles le produit de construction doit satisfaire avant d’être commercialisé sont déterminées dans la directive sur les produits de construction. Les produits conformes à cette dernière et qui portent le marquage CE répondent non seulement à une multitude d’exigences techniques (stabilité, résistance mécanique, p. ex.) mais aussi à certaines prescriptions en matière d’hygiène, de santé et d’environnement. Créé dans ce cadre en 2005, le CEN TC 351 a pour objectif de mettre au point des méthodes harmonisées en vue de la détermination du dégagement de substances dangereuses des matériaux de construction.

D’autres initiatives légales dans le domaine de la santé et de l’environnement sont :

  • REACH : projet visant à dresser l’inventaire des substances dangereuses dans les produits et des éventuels risques qu’elles comportent
  • la directive européenne sur le solvants et les peintures
  • les normes produits fédérales et la législation régionale : celles-ci comportent une multitude de dispositions en matière d’aspects environnementaux et sanitaires.

 

1.2. Initiatives volontaires

1.2.1. Marques de conformité

Afin de garantir l’aptitude des matériaux de construction, il existe en Belgique deux marques de conformité :

  • la marque BENOR désigne la conformité d’un produit de construction à une norme belge ou à des prescriptions techniques (PTV)
  • les ‘agréments techniques’ (ATG) sont délivrés pour des produits (principalement innovants) pour lesquels il n’existe pas encore de normes produits et attestent de leur aptitude à l’emploi pour une application déterminée.

1.2.2. Labels et déclarations environnementaux

Il existe en outre un certain nombre de labels et de déclarations environnementaux qui reprennent aussi certains aspects sanitaires.

Les déclarations environnementales du type I (selon la norme ISO 14020) reposent sur des critères explicites tenant compte du cycle de vie complet du produit et font l’objet d’un contrôle indépendant. Les plus connues sont : l’Ecolabel européen, la marque de conformité FSC, le certificat PEFC, le label Nature Plus, le ‘Nordic Swan’ scandinave et le ‘Blaue Engel’ allemand.

Par contre, les déclarations environnementales du type II constituent des déclarations dites ‘propres’ : il s’agit de déclarations du producteur ou du distributeur qui ne sont toutefois pas contrôlées par des tiers.

Enfin, les déclarations environnementales du type III (les Environmental Product Declarations ou EPD, p. ex.) représentent des fiches d’information dans lesquelles le producteur ou le distributeur fournit des données quantitatives sur l’impact environnemental de ses produits durant l’ensemble de leur cycle de vie. Ces informations sont vérifiées par une tierce partie indépendante. Dès lors, nous souhaitons attirer l’attention sur le fait que le CEN TC 350 travaille actuellement à l’élaboration d’une norme européenne portant sur les EPD pour produits de construction et d’une norme contenant des méthodes de calcul en vue de l’appréciation de l’impact environnemental des bâtiments. A l’heure actuelle, il n’est pas encore possible de se procurer de tels EPD sur le marché belge.


2. Carrelage et construction durable

Si le carreau céramique a des performances techniques et de durabilité reconnues, on ne peut nier que l'industrie du carrelage a un fort impact sur l'environnement : les carrières d'où est extraite l'argile abîment la nature et la fabrication de la céramique génère des déchets. Elle consomme aussi beaucoup d'énergie pour la cuisson de l'argile, tout comme le transport quand les usines sont délocalisées à l'étranger, là où la main d'œuvre est moins chère.

L'Union Européenne s'est donc penchée sur cette industrie afin que la filière puisse proposer des produits plus respectueux de l'environnement à tous les niveaux de leur cycle de vie.

Ceci s’est traduit concrètement par le développement d’un référentiel spécifique aux matériaux de revêtements durs de sol, fixant précisément les règles d’attribution du label européen « ECOLABEL » dont nous avons parlé précédemment. Ce document, approuvé en 2002 par la Commission européenne sous la référence C-2002-1174, autorise donc l’attribution du label « à la fleur » pour les fabricants de produits céramiques, mais aussi de pierre naturelle, de pierre agglomérée, de dalles de ciment et de pavé en terre cuite. Bien sûr, en fonction du type de matériau, les exigences en matière de nuisances et de consommation énergétiques vont différer. Le but n’est pas de privilégier un matériau par rapport à un autre mais bien, pour chaque secteur industriel, de fixer des seuils à atteindre de façon à alléger leur impact environnemental sans pour autant revoir drastiquement leur procédé industriel. Ces critères ont ainsi été établis de façon à ce que 30% des industries concernées peuvent y satisfaire sans modification fondamentale de leur fonctionnement.

Concernant les carreaux céramiques, le cahier des charges pour l’obtention du label est très complexe. On peut résumer les critères comme suit :

Cette certification est réservée aux matériaux qui:
- sont obtenus à partir d’une gestion rationnelle des matières premières,
- ne demandent pas une trop grande quantité d'énergie pour la production, le transport et l'assemblage,
- ne dégagent pas de substances dangereuses pour l'homme ou l'environnement.
L'évaluation tient compte de l'impact qu'ont les techniques de production utilisées sur l'environnement, de la durée du matériau et de la consommation d'énergie, aussi bien durant l'ensemble du cycle (pose, nettoyage et entretien) qu'au cours du recyclage ou de l'élimination du produit. L’installation et l'entretien des caractéristiques visant à réduire l'impact sur l'environnement dans les phases de construction; de la limitation des émissions radioactives, de réaliser des inspections régulières et des mesures, qui ne sont pas utilisés dans la construction traditionnelle.

Citons par exemple et parmi beaucoup d’autres les impositions précises suivantes :

-          les matières premières (argiles) ne peuvent provenir de sites protégés tels que définis dans les directives européennes 92/43/EEC et 79/409/EEC

-          la gestion de l’eau au niveau de la production doit avoir un taux de recyclage d’au moins 90%

-          les émissions de particules dans l’air des opérations de pressage, étirage ou spray-drying ne doivent pas dépasser 5g/m² de produits finis

-          les émissions des fours de cuisson sont limitées à, par m² de produits finis : 200 mg de particules fines, 2500 mg de NOx, 1500 de SO2

-          l’énergie de cuisson doit être limitée à 50 ou 70 Méga Joules par m² selon que l’on produit des carreaux de masse surfacique respectivement inférieure ou supérieure à 19 kg/m².

-          au moins 70% des déchets de production doivent entrer dans une filière de recyclage

 

Aujourd'hui, un certain nombre d'entreprises – italiennes pour la plupart – se sont engagées à améliorer leur process de fabrication et ont obtenu l’ECOLABEL européen

Contrairement a ce que l’ont pourrait croire, le carrelage s’est mis au vert   -  Et qu'en plus, il est joli !

Exemples :

- En ce qui concerne l'extraction de l'argile, les fournisseurs de Novoceram ne doivent pas exploiter leur activité sur une zone Natura 2000 et s'engagent à replanter des arbres pour limiter l'impact sur l'environnement. Novoceram construira bientôt une nouvelle station d'épuration de l'eau. Les déchets cuits sont réutilisés dans les carrières comme remblais.

- la société Marazzi utilise un combustible « propre » pour ses fours (le méthane) et a optimisé son système de production d’énergie thermique via des centrales de cogénération. Les fours sont également équipés de la technologie la plus avancée en matière d’isolation thermique, de brûleurs à haut rendement et de gestion informatisée des courbes de cuisson.

- Atlas Concorde a été l’un des premiers a obtenir le label et le met clairement en évidence dans sa stratégie de marketing, au même niveau que l’ISO 9001.

D’autre usine : FIANDRE  etc.

Comment reconnaître un produit titulaire de l'Ecolabel européen

Une fois qu'un produit a reçu le label écologique de l'Union européenne, le logo distinctif de la "Fleur" peut-être affiché sur le produit, que ce soit sur son emballage ou sur son étiquette..

Quelle différence avec une norme

Tout d’abord, l’Eco-label européen constitue une démarche volontaire. Il n’y a donc aucune obligation pour un producteur de l’obtenir pour mettre ses produits sur le marché (à la différence du marquage CE par exemple)

Même s’il fait référence à des normes, notamment pour les méthodes de mesure (taux d’empoussièrement, consommation énergétique de la production, …), l’Eco-label européen ne constitue pas une norme. Sa spécificité est de tenir compte des impacts environnementaux sur l’ensemble du cycle de vie des produits, c’est-à-dire d’intégrer des critères qui dépassent largement le champ des spécifications techniques normalisées en vue de faciliter les échanges économiques.

En outre, l’Eco-label européen constitue des référentiels qui font toujours l’objet d’une certification par tierce partie alors qu’il existe de nombreuses normes ne prévoyant aucune certification.

Cela explique pourquoi l’Eco-label européen constitue des référentiels qui, en termes d’exigences environnementales, sont supérieurs aux normes. 

Des labels de qualité bioécologique

 ANAB   la bioécologique de la  qualité des matériaux de construction

L'activité de ANAB pour la certification de la bio-écologiques et de durabilité des produits du bâtiment a commencé en 1999 avec la création de la marque de qualité ANAB-IBN IBO-par le biais de la coopération de l'ANAB avec deux éco-institut: IBO (Autriche) et IBN (Allemagne). Aujourd'hui, l'étiquette est la seule preuve ANAB logo, ce qui signifie que les critères d'attribution sont à base nationale. In Italy there are currently 10 companies certified as producers of materials for Sustainable Architecture. En Italie, il existe actuellement 10 entreprises certifiées en tant que producteurs de matériaux pour l'architecture durable.  mis à part le label Ecolabel.

Il permet en outre aux fabricants de montrer leur effort au niveau technologique et écologique et aux consommateurs de reconnaître les produits de qualité.

www.baubiologie-ibn.de Allemagne

ANAB: www.anab.it Italie

www.ibo.at   Autriche

EMAS est un outil de gestion : Pour améliorer, évaluer la performance environnementale des entreprises.

Performances
La diffusion de la pierre et du marbre artificiels est due au fait qu'ils sont très performants sur le plan technologique car les défauts des matériaux naturels comme les cassures, la porosité, la schistosité, les alvéoles et les variations chromatiques peuvent être maîtrisés. La pierre artificielle offre par ailleurs les caractéristiques morphologiques et esthétiques indispensables des matériaux présents dans la nature telles que la non répétitivité ??, le calibrage et la tridimensionnalité. Le processus de production spécial et la sélection soignée des matières premières garantissent également de hautes qualités techniques comme la résistance physique et chimique, l’'imperméabilité, l'épaisseur réduite et la fiabilité des échantillons.

La pierre artificielle est en outre fabriquée conformément aux principales normes internationales sur la qualité et les performances du produit et en respectant pleinement l'environnement 

 

Grès Cérame

La Pierre, le marbre et l’ardoise en grés cérame sur toute la masse (épaisseur)
La raison des avantages

La céramique technique et le grès cérame sont une réponse tout à fait valable dans le domaine du revêtement de sol et mural pour extérieur car la recherche et les nouvelles propositions amènent à trouver des matériaux tout à fait semblables à ceux naturels sur le marché, bien qu'ils aient des caractéristiques techniques supérieures au niveau du brillant, de l'homogénéité, de la résistance et du degré d'absorption. En effet, le grès cérame n'est pas poreux et il n'absorbe rien. Il fait partie de la classe des produits entièrement vitrifiés, comme tous ceux ayant une absorption inférieure à 0,5%. Il est dû à un processus de production qui reprend l'évolution des matériaux naturels mais en augmente les caractéristiques, en unissant la beauté et la variété des pierres de carrière à la force et à la durabilité dérivant d'usinages spécifiques.
Une composition étudiée de matières premières est travaillée pour obtenir une pâte homogène qui, soumise à de hautes températures et à un traitement sous pression, garantit compacité et homogénéité. Les carreaux crus sont en effet modelés par compression des poudres entre deux surfaces. Des presses hydrauliques spéciales exercent une pression de 200÷500 kg/cm2, en permettant un fort compactage, grâce à un processus en plusieurs étapes qui permet d'expulser efficacement l'air de la masse. C'est ce qui explique les autres caractéristiques telles que la résistance à l'abrasion, à la flexion, au gel, aux agents chimiques et aux taches, qui en garantissent la beauté et

la fonctionnalité avec le temps. Vu la compacité de ce matériau, la poussière, les odeurs, la fumée, les germes et le pollen ne pénètrent donc pas dans l'émail et les dalles résistent tout à fait bien aux écarts de température, ce qui est très important pour les applications à l'extérieur. À ne pas sous-évaluer par ailleurs la résistance au feu car il s'agit de matériaux inertes à la flamme, qui ne dégagent aucune substance toxique et assurent une protection efficace des structures.
Ces caractéristiques sont de plus en plus importantes pour les exigences liées à l'entretien : un facteur de premier plan surtout pour les espaces urbains et l'extérieur. La possibilité d'avoir une épaisseur constante simplifie et accélère en outre les opérations de pose.
Ces matériaux présentent également des avantages liés à la résistance dans le cas de sols surélevés pour extérieur, grâce aux supports spéciaux anti-usure et à des solutions antigel et à faible absorption d'eau adéquat  

Revêtements de sol pour extérieur. Applications et avantages

Unir l'esthétique à la fonctionnalité, conjuguer les exigences de l'architecture avec la facilité d'entretien : c'est un besoin que ressent de plus en plus le public comme le particulier dans le secteur du revêtement de sol et mural pour extérieur. La pierre et le grès cérame permettent d'obtenir des matériaux à l'avant-garde avec des technologies de pointe pour cette " enveloppe " séduisante sur le plan esthétique mais très résistante et durable

Esthétique
Un brillant métallique, des effets de papier peint, des décors tridimensionnels, des trames textiles, des formats spéciaux et des mosaïques, le grès cérame offre de nos jours une gamme de solutions pour les revêtements de sols et muraux pratiquement illimitée. Conçu initialement avec une esthétique de type industriel, le grès cérame est né en tant que matériau non émaillé à utiliser dans des espaces aux exigences techniques et de performances particulières. Nous avons assisté au cours des vingt dernières années à un processus d'esthétisation de ce matériau grâce aux nouvelles techniques de production et à la recherche faite par les entreprises, qui ont permis de mettre des produits de valeur et des solutions de revêtement innovatrices au point.

Les caractéristiques esthétiques
La tridimensionnalité comme la variété de coloris et de finitions ne sont que quelques-unes des caractéristiques des dalles en grès cérame et en céramique technique qui résistent aussi à l'usure du temps et restent intactes sur le plan esthétique. Les surfaces peuvent être demi polies, polies ou lustrées ; lisses, mates ou avec un effet de clivage ; la gamme de coloris est très vaste puisqu'elle va du gris au vert, du beige aux tons plus chauds et vifs, en passant par les teintes uniformes, celles mouchetées et les nuances légères. Le marbre, le travertin, le granit et une variété de pierres artificielles comme l'ardoise, le porphyre et le quartzite peuvent satisfaire les goûts les plus disparates et trouver leur place dans de multiples contextes architecturaux.
Des collections spéciales enrichissent par ailleurs les dalles de façon inédite, par exemple avec un brillant accentué garanti par des fragments métalliques. De plus en plus attentives au design et à la fonctionnalité, les sociétés à l'avant-garde proposent de nouvelles dalles qui associent une grande épaisseur (14 mm) à la capacité de résister aux fortes contraintes et des surfaces pour extérieur avec une finition antidérapante. Elles s'efforcent également de réélaborer le pavage typique des cités italiennes grâce à la technologie, afin de recouvrir et décorer les places, les cours, les allées et les terrasses. Des éléments aux formes et aux dimensions différentes et irrégulières qui, arrondis aux

La céramique technique?? est la plus écologique ??

Le benzène dans l’air urbain et l’exposition de la population Ce n’est pas seulement dans les rues des villes que la population est exposée aux risques du benzène cancérigène: malheureusement l'air est contaminé aussi dans les bâtiments. La recherche scientifique a démontré que parmi tous les matériaux pour revêtement, la céramique technique est la plus écologique.

L’hypothèse que la pollution domestique soit due à l’infiltration de benzène provenant de l’extérieur, comme le prouvent les données saisonnières respectives est à la base de cette découverte.
Le niveau de pollution dans les locaux est généralement plus élevé qu’à l’extérieur, probablement suite au déséquilibre entre le flux d’agents polluants provenant du dehors et son élimination de l’intérieur vers l’extérieur. En d’autres termes, nos maisons attireraient quelque sorte la pollution à cause des surfaces absorbantes présentes au sol, sur les murs et sur les meubles.
Le taux de pollution plus bas dans les maisons des villes du Sud de l’Europe confirmerait cette hypothèse : en effet, on y trouve plus facilement des surfaces carrelées ou en marbre et des murs sans revêtement que dans les villes du Nord de l’Europe où la moquette, le linoléum et les surfaces en bois sont beaucoup plus répandue

La recherche, publiée sur le magazine scientifique Nature (Volume 404, page 141), a eté conduite par un'équipe internationale de chercheurs:

V. Cocheo, P. Sacco, C. Boaretto
Fondazione Salvatore Maugeri-IRCCS (Italy)

E. De Saeger, P. Perez Ballesta
Joint Research Centre Ispra (Italy)

H. Skov
National Environmental Research Institute (Denmark)

E. Goelen
Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek (Belgium)

N. Gonzalez
Institut National de l'Environnement Industriel et de Risques (France)

A. Baeza Caracena
Universidad de Murcia - Dep. de Ingenieria Quimica (Spain)

Comparative Test   |   Information technique

Performances
La diffusion de la pierre et du marbre artificiels est due au fait qu'ils sont très performants sur le plan technologique car les défauts des matériaux naturels comme les cassures, la porosité, la schistosité, les alvéoles et les variations chromatiques peuvent être maîtrisés. La pierre artificielle offre par ailleurs les caractéristiques morphologiques et esthétiques indispensables des matériaux présents dans la nature telles que la non répétitivité ??, le calibrage et la tridimensionnalité. Le processus de production spécial et la sélection soignée des matières premières garantissent également de hautes qualités techniques comme la résistance physique et chimique, l’'imperméabilité, l'épaisseur réduite et la fiabilité des échantillons.

La pierre artificielle est en outre fabriquée conformément aux principales normes internationales sur la qualité et les performances du produit et en respectant pleinement l'environnement 

Grès Cérame

la fonctionnalité avec le temps. Vu la compacité de ce matériau, la poussière, les odeurs, la fumée, les germes et le pollen ne pénètrent donc pas dans l'émail et les dalles résistent tout à fait bien aux écarts de température, ce qui est très important pour les applications à l'extérieur. À ne pas sous-évaluer par ailleurs la résistance au feu car il s'agit de matériaux inertes à la flamme, qui ne dégagent aucune substance toxique et assurent une protection efficace des structures.
Ces caractéristiques sont de plus en plus importantes pour les exigences liées à l'entretien : un facteur de premier plan surtout pour les espaces urbains et l'extérieur. La possibilité d'avoir une épaisseur constante simplifie et accélère en outre les opérations de pose.
Ces matériaux présentent également des avantages liés à la résistance dans le cas de sols surélevés pour extérieur, grâce aux supports spéciaux anti-usure et à des solutions antigel et à faible absorption d'eau adéquat

Revêtements de sol pour extérieur. Applications et avantages

Unir l'esthétique à la fonctionnalité, conjuguer les exigences de l'architecture avec la facilité d'entretien : c'est un besoin que ressent de plus en plus le public comme le particulier dans le secteur du revêtement de sol et mural pour extérieur. La pierre et le grès cérame permettent d'obtenir des matériaux à l'avant-garde avec des technologies de pointe pour cette " enveloppe " séduisante sur le plan esthétique mais très résistante et durable

Esthétique
Un brillant métallique, des effets de papier peint, des décors tridimensionnels, des trames textiles, des formats spéciaux et des mosaïques, le grès cérame offre de nos jours une gamme de solutions pour les revêtements de sols et muraux pratiquement illimitée. Conçu initialement avec une esthétique de type industriel, le grès cérame est né en tant que matériau non émaillé à utiliser dans des espaces aux exigences techniques et de performances particulières. Nous avons assisté au cours des vingt dernières années à un processus d'esthétisation de ce matériau grâce aux nouvelles techniques de production et à la recherche faite par les entreprises, qui ont permis de mettre des produits de valeur et des solutions de revêtement innovatrices au point.

Les caractéristiques esthétiques
La tridimensionnalité comme la variété de coloris et de finitions ne sont que quelques-unes des caractéristiques des dalles en grès cérame et en céramique technique qui résistent aussi à l'usure du temps et restent intactes sur le plan esthétique. Les surfaces peuvent être demi polies, polies ou lustrées ; lisses, mates ou avec un effet de clivage ; la gamme de coloris est très vaste puisqu'elle va du gris au vert, du beige aux tons plus chauds et vifs, en passant par les teintes uniformes, celles mouchetées et les nuances légères. Le marbre, le travertin, le granit et une variété de pierres artificielles comme l'ardoise, le porphyre et le quartzite peuvent satisfaire les goûts les plus disparates et trouver leur place dans de multiples contextes architecturaux.
Des collections spéciales enrichissent par ailleurs les dalles de façon inédite, par exemple avec un brillant accentué garanti par des fragments métalliques. De plus en plus attentives au design et à la fonctionnalité, les sociétés à l'avant-garde proposent de nouvelles dalles qui associent une grande épaisseur (14 mm) à la capacité de résister aux fortes contraintes et des surfaces pour extérieur avec une finition antidérapante. Elles s'efforcent également de réélaborer le pavage typique des cités italiennes grâce à la technologie, afin de recouvrir et décorer les places, les cours, les allées et les terrasses. Des éléments aux formes et aux dimensions différentes et irrégulières qui, arrondis aux angles, assument l'aspect " vécu " de la pierre, sont obtenus à partir de dalles en pierre high-tech grâce à des processus d'usinage modernes

La céramique technique?? est la plus écologique ??

Le benzène dans l’air urbain et l’exposition de la population Ce n’est pas seulement dans les rues des villes que la population est exposée aux risques du benzène cancérigène: malheureusement l'air est contaminé aussi dans les bâtiments. La recherche scientifique a démontré que parmi tous les matériaux pour revêtement, la céramique technique est la plus écologique.

L’hypothèse que la pollution domestique soit due à l’infiltration de benzène provenant de l’extérieur, comme le prouvent les données saisonnières respectives est à la base de cette découverte.
Le niveau de pollution dans les locaux est généralement plus élevé qu’à l’extérieur, probablement suite au déséquilibre entre le flux d’agents polluants provenant du dehors et son élimination de l’intérieur vers l’extérieur. En d’autres termes, nos maisons attireraient quelque sorte la pollution à cause des surfaces absorbantes présentes au sol, sur les murs et sur les meubles.
Le taux de pollution plus bas dans les maisons des villes du Sud de l’Europe confirmerait cette hypothèse : en effet, on y trouve plus facilement des surfaces carrelées ou en marbre et des murs sans revêtement que dans les villes du Nord de l’Europe où la moquette, le linoléum et les surfaces en bois sont beaucoup plus répandue

La recherche, publiée sur le magazine scientifique Nature (Volume 404, page 141), a eté conduite par un'équipe internationale de chercheurs:

V. Cocheo, P. Sacco, C. Boaretto
Fondazione Salvatore Maugeri-IRCCS (Italy)

E. De Saeger, P. Perez Ballesta
Joint Research Centre Ispra (Italy)

H. Skov
National Environmental Research Institute (Denmark)

E. Goelen
Vlaamse Instelling voor Technologisch Onderzoek (Belgium)

N. Gonzalez
Institut National de l'Environnement Industriel et de Risques (France)

A. Baeza Caracena
Universidad de Murcia - Dep. de Ingenieria Quimica (Spain)

Comparative Test   |   Information technique

La céramique façades : Les avantages d'un mur ventilé par rapport aux revêtements appliqués directement sur le support en maçonnerie sont les suivants: réduction du risque de fissure et de décollement;  pose simplifiée. Les éléments sont assemblés sur place "à sec", sans colle, à l'aide de dispositifs d'accrochage et de fixation de type mécanique  possibilité d'intervenir sur chaque plaque pour l'entretien  protection de la structure en maçonnerie contre l'action des agents atmosphériques;  économie d'énergie;  élimination des ponts thermiques;  élimination de la condensation superficielle (la présence du matelas d'air facilite l'évacuation de la vapeur d'eau provenant de l'intérieur, en favorisant l'élimination de l'humidité éventuelle due aux infiltrations).

La céramique se combine également très bien avec des panneaux isolants (sous la forme de panneaux préfabriqués) dans le cas d’une rénovation en isolation par l’extérieur.

Hydrotect la solution : La finition de surface révolutionnaire.Partout où la propreté et l’hygiène sont exigées, la technologie innovatrice Hydrotect de Deutsche Steinzeug établit des critères tout à fait nouveaux. La finition unique hydrophilique confère aux carreaux de mur et de sol des caractéristiques révolutionnaires. A la maison, dans les piscines, cliniques, grandes cuisines ou gares: Hydrotect garantit partout la propreté scintillante et l’hygiène parfaite tout en minimisant les efforts de nettoyage. Solidarisé par cuisson et de ce fait pratiquement indestructible, Hydrotect est la première finition de carreaux avec garantie de longue durée. Hydrotect: l’effet
Ceux qui choisissent les carreaux mur et sol avec la finition de surface innovatrice Hydrotect choisissent trois avantages sans pareil : des carreaux à effet antibactérien, une facilité de nettoyage extraordinaire, et la fonction désodorisante. Deux arguments qui gagnent de plus en plus en importance dans tous les domaines de l’architecture actuelle.

Autre solution : ACTIVE  Fiandre Une méthodologie innovante appliquée aux dalles céramiques Fiandre qui grâce à un procédé photocatalytique permet de neutraliser considérablement certains des agents parmi les plus polluants présents dans l'air.
Réduction des oxydes d'azote Élimination des bactéries 

Les bonnes solutions tiennent compte aussi de la façon dont le revêtement est posé : la principale source de polluants émis par les revêtements de sols sont les colles utilisées pour leur pose. si la colle est inévitable, préférez, selon le type de revêtement, une colle à l’eau exempte La certifi cation EMICODE® est aujourd’hui un gage de qualité et une référence pour les acteurs de l’industrie du bâtiment. Délivré par l’organisme allemand GEV (« Gemeinschaft Emissionskontrollierte Verlegewerkstoffe, und Bauprodukte e.V. Klebstoffe ») (Association pour le Contrôle des Emissions des Produits de Mise en oeuvre, des Produits de Construction et de Collage), EMICODE® indique le niveau d’émission de COV, composés organiques volatils, contenus dans les produits. EC1 correspond ainsi aux produits «à très faible émission», c’est-à-dire à un taux de COV < 500 μg/m³. Pour garantir le meilleur niveau de protection de l’environnement et des utilisateurs, Mapei a développé la gamme ECO, des produits sans solvant pour sols et murs de tous types, certifi és tous certifi és EMICODE® EC1. Avec aujourd’hui 7 colles pour revêtements souples et 2 primaires sans solvant, Mapei est le seul fabricant à proposer une gamme aussi large et complète. Cette année, Mapei étend cette certification à d’autres produits et à d’autres gammes car la plupart des mortiers colles et des ragréages bénéficieront dans les prochains mois de ce marquage ! Néanmoins il faut tenir compte des norme selon NBN EN 12004

 logo certification EMICODE

Supports prêts à carrelés: Comportement biologique LUX ELEMENTS®-FOAM  l’élément porteur en mousse dure. Ne constitue pas un milieu nutritif pour les micro-organismes.  Il ne pourrit pas, ne moisit pas et ne se putréfie pas. FOAM ne nuit ni à l’environnement, ni à l’eau. FOAM - Mousse dure de polystyrène expansé  Recommandation V « Polystyrène » du Ministère allemand de la Santé.

La technologie Bioblock® limite la formation de micro-organismes et la prolifération de différents types de moisissures contre les moisissures basée sur l’utilisation d’adjuvants spéciaux hydrophobes, Des joints hydrofugés DropEffect. réduit l’absorption d’eau superficielle et permet une excellente durabilité                    

Les déchets chantier ? Carrelages = Mosaïques  100% recyclable!

 

Un carreleur éco certifié ?

Les formations existantes  sont diffuses et souvent plus adaptées aux auto-constructeurs qu’à des logiques d’entreprise Transfert de méthodologie d’écriture de référentielle pour la création d’un référentiel   éco  carreleur. Développer l’interconnaissance, les professionnels sont amènes a connaître les métiers des autres. L’absence de transversalité entre les métiers des  enjeux qui semblent encore trop inconciliables

L’évolution nécessaire des métiers existants

La prise en compte du développement durable dans la filière du bâtiment n’induit pas la création de nouveaux métiers, ou seulement a la marge. Mais cela implique une évolution des métiers existants par un changement de leurs pratiques. Outre les compétences techniques a acquérir afin de maîtriser les nouveaux matériaux et techniques, la mise en œuvre de la qualité environnementale du bâtiment par les professionnels leur demande d’évoluer notamment vers des fonctions de conseil des clients.

L'énergie grise des matériaux de construction !

le label écologique de l'Union européenne.la certification EMICODE .  la bioécologique de la  qualité des matériaux de construction  les  normes iso,  le marquage CE

C’est la recherche d’un juste équilibre entre les objectifs économique ,sociaux  et  environnementaux