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L’humidité de la chape entraîne souvent le décollement des revêtements de sol souples, aussi dénommés revêtements de sol résilients. Le durcissement de la colle peut être fortement ralenti en présence d’humidité. Il est influencé par la perméabilité à la vapeur d’eau du revêtement. D’une façon générale, les limites du taux d’humidité des chapes mentionnées dans la NIT 241 sont toujours valables. Pour les revêtements très fermés, il convient de s’assurer du bon respect de ces critères.

Les critères actuels de teneur en eau admissible pour la pose de revêtements de sol souples sont essentiellement basés sur l’expérience. Au niveau européen, les valeurs reprises dans les spécifications techniques CEN/TS 14472-1 sont différentes d’un pays à l’autre et sont parfois basées sur d’anciennes valeurs ne prenant pas en compte les dernières évolutions. Celles-ci sont donc toujours sujettes à discussion.

Les études précédemment menées au CSTC sur les critères d’humidité des chapes montrent que les pressions de vapeur pouvant être développées sous les revêtements de sol souples sont très faibles et ne permettent pas d’expliquer à elles seules les décollements observés. Si l’on peut aisément suspecter que l’humidité de la chape influence le durcissement de la colle, cette hypothèse n’a pas encore été validée et le phénomène n’a pas été clairement quantifié.

L’étude prénormative Adersol vise à une meilleure compréhension des processus de décollement des revêtements de sol souples dans le but de valider ou d’adapter les critères actuels. Le comportement de plusieurs colles ainsi que l’influence de la perméabilité à la vapeur d’eau du revêtement ont été étudiés dans le cadre de cette étude.

 

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