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A l’heure actuelle, les complexes ‘plancher’ sont de plus en plus souvent munis, entre le support et les carreaux, de systèmes de désolidarisation, de pontage des fissures, de répartition des contraintes, d’amélioration acoustique ou thermique, de drainage et/ou d’étanchéité à l’eau. Ces systèmes devraient permettre de réduire le nombre de cas de pathologie et la durée totale des travaux (puisqu’il n’est pas nécessaire, selon les fabricants, d’attendre le retrait complet de la chape avant d’appliquer la couche de finition).

Nattes et membranes de désolidarisation

Les systèmes de désolidarisation sont généralement constitués de nattes et de membranes placées entre le revêtement de sol (carreaux, par exemple) et la chape. Bien que leur utilisation ne soit pas obligatoire, celle-ci présente des avantages pratiques considérables, notamment si le complexe plancher est soumis à d’importantes déformations ou sollicitations (dans le cas, par exemple, des sols chauffés, des carrelages extérieurs, de l’application de carreaux de grand format ou de longues bandes d’imitation parquet ou encore d’une mise en œuvre à joints alternés). En effet, le but de cette désolidarisation est d’éviter que les contraintes, les déformations horizontales et verticales, les glissements et les vibrations ne se transmettent (même partiellement) d’une couche à l’autre. Celles-ci sont dès lors réduites, voire entièrement absorbées, et le risque de fissuration et de décollement du carrelage limité (voir figure 1).

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