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Comme nous le disions déjà dans le CSTC-Contact 2014/1, l'utilisation de l'eau de pluie est encouragée pour les applications non hygiéniques telles que la lessive, le nettoyage, le jardinage et le rinçage des toilettes. Il n'existe toutefois pas encore d'exigences officielles quant à la qualité des eaux pluviales. Dans cet article, nous tentons de déterminer si ces dernières peuvent satisfaire aux exigences valables pour d'autres types d'eaux.

La qualité attendue

En 2002 et en 2003, le CSTC a mené une étude de grande envergure sur la qualité des eaux pluviales (voir Les Dossiers du CSTC 2006/3.2). Pour chaque type d'eau étudié (directement récoltée dans un bac stérile, sur une toiture munie d'une étanchéité non revêtue et sur une autre pourvue d'une couche de lestage constituée de gravier), 25 échantillons ont été prélevés à divers moments tout au long de l'année avant d'être analysés. Les résultats figurent dans le tableau ci-dessous, parallèlement aux exigences issues des réglementations relatives à l'eau de baignade, aux eaux de surface et à l'eau potable. Ce tableau révèle que, si la quantité de matières en suspension peut augmenter en cas d'écoulement sur la couverture, la coloration et la contamination organique et bactérienne le peuvent également. Dans le cas d'une toiture non revêtue, nous constatons une acidification de l'eau alors qu'avec une couche de lestage, il y a plutôt neutralisation. Par ailleurs, un contact prolongé entre l'eau de pluie et un réservoir en béton entraîne une neutralisation : des échantillons prélevés dans les citernes ont démontré qu'il était possible d'obtenir un pH quasi neutre.

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