L'amélioration du confort sanitaire dans nos habitations s'accompagne d'exigences plus strictes de la part des occupants. Ceux-ci se plaignent notamment du temps d'attente nécessaire pour que l'eau du robinet soit 'suffisamment' chaude. Cet article propose une formule ainsi que des valeurs permettant de vérifier approximativement si le temps d'attente recommandé pourra être respecté pour une longueur de conduite spécifique dans une configuration existante.

Le délai d’attente dépend, d’une part, du temps nécessaire pour que l’eau froide s’écoule de la canalisation et qu’elle soit remplacée par de l’eau suffisamment chaude et, d’autre part, du temps nécessaire au chauffe-eau pour se mettre à chauffer. Outre un manque de confort, cette attente implique également un gaspillage d’eau et d’énergie. Autrement dit, réduire le temps d’attente, en plus d’améliorer le confort, est également positif pour l’environnement.


Temps d’attente maximaux

Jusqu’à la publication de la norme NBN EN 806-2 en 2005, il n’existait en Belgique aucune directive concernant le temps d’attente maximum acceptable. Selon cette norme, l’eau doit atteindre au moins 60 °C dans les 30 secondes qui suivent l’ouverture du robinet. Ces 30 secondes correspondent au temps d’attente total recommandé aux Pays-Bas. La température que l’eau doit atteindre y est toutefois limitée à 45 °C.

La littérature allemande mentionne des temps d’attente qui varient en fonction de la nature de la prise d’eau (voir tableau A).

Des études françaises ont toutefois révélé que seuls 10 % des utilisateurs considèrent comme acceptable un temps d’attente de 30 secondes. En d’autres termes, il est recommandé de réduire le temps d’attente nécessaire pour que l’eau atteigne une température de  40 °C.

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