Le radon, c’est comme le monoxyde de carbone, un vieux briscard qui continue à tuer en toute impunité.

Il est identifié, cartographié mais reste encore trop souvent méconnu comme l’a montré la campagne 2014 de l’Agence fédérale de Contrôle nucléaire (AFCN).

Cette année, l’AFCN et ses partenaires passent de nouveau à l’action et lancent une campagne jusqu’au 31 janvier 2016. En quoi consiste-t-elle ?

Des mesures, des mesures, encore des mesures, ... Si le Sud du pays est concerné par des valeurs d’émission plus élevées, toute la Belgique est susceptible d’être impliquée. En effet, de récentes études ont mis en évidence les risques sanitaires (cancer du poumon) dès l’atteinte d’une concentration de 100 Bq/m³. Les campagnes de mesures permettent d’affiner la cartographie existante et de révéler des risques individuels.

Pour une somme modique (20 €), il est possible de commander un détecteur de radon afin de vérifier la présence et la concentration de radon à l’intérieur de son habitation. Le prix comprend aussi l’analyse des résultats et, le cas échéant, des conseils pour la remédiation.

Vous trouverez plus d’info sur le site www.fanc.fgov.be.

Source : « Action Radon 2015 : sensibilisation au risque radon », 08/10/15, www.ecoconso.be
Source de l’illustration : « Modèle diagramme radioactif de gaz », Licence: CC0 Public Domain, libre pour usage commercial / Pas d'attribution requise, pixabay.com