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Les fondations et les éléments de construction enterrés, tels que les caves, sont à réaliser en tenant compte de certains aspects importants. On veillera ainsi à ce que les fondations non protégées ne gèlent pas, à ce que la zone excavée soit correctement remblayée, mais aussi à ce que l’éventuel système de rabattement des eaux ne soit pas arrêté trop tôt. Nous renvoyons à l’article de la page 8, dédié aux fouilles, pour ce qui est de la stabilité de l’excavation elle-même.

Préserver les fondations non protégées du gel

CSTC-maconnerie-portante-degradee-par-geEn Belgique, on considère généralement que le niveau d’assise des fondations situé à une profondeur de 70 à 80 cm est à l’abri du gel. Cependant, tant que la zone excavée autour de la cave n’a pas été remblayée et que les hourdis du rez-de-chaussée n’ont pas été posés, le sol au droit de l’assise des fondations est plus sensible aux variations de température. Les fondations sont dès lors susceptibles de geler, même à plus de 70-80 cm sous le niveau du sol.

La figure 1 illustre les dégâts engendrés à des fondations sur semelles continues d’une profondeur de 1,2 m. Celles-ci ont gelé sur une épaisseur de 1 à 4 cm lors d’une période de gel d’une dizaine de jours, ce qui a entraîné la dégradation de la maçonnerie portante et du sol en béton non armé du vide sanitaire.

Pour empêcher que les fondations ne gèlent en cas de froid intense prolongé, il est donc préférable de prendre certaines mesures, comme une adaptation du planning (dans la mesure du possible). Les dégâts illustrés à la figure 1 auraient ainsi peut-être pu être évités si les hourdis avaient été posés avant la période de gel ou dès les premières gelées.

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Source de la photo d'introduction utilisée à titre d’illustration : pixabay.com (CC0 Public Domain - Libre pour usage commercial - Pas d'attribution requise). Son utilisation n'engage en rien l'auteur sur un soutien ou un entérinement éventuel du contenu de l'article.