Construite pour l’Exposition universelle de 1889, la tour Eiffel a suscité l’admiration : une conception audacieuse de plus de 300 mètres de hauteur ! Jusqu’en 1930, elle est restée la plus haute tour au monde.

Les immeubles d’aujourd’hui et de demain la renvoient au pays de Lilliput.

 

 

La ville doit-elle s’étendre en hauteur ? La question agite les urbanistes et autres experts car l’étalement urbain est grand consommateur d’espace. La verticalité est l’option retenue par les villes asiatiques comme le montre la carte de Verticalité réalisée par l’Atelier de cartographie de SciencesPo.

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En Europe, les ambitions restent plus modestes, même si certaines villes, comme Londres, Madrid, Milan, Turin, font le pari de « toucher le ciel ». Londres constitue un bel exemple : son projet Skyline multiplie la construction de tours de grande hauteur. Une grande hauteur toute relative puisque la plus haute (The Shard) culmine à 310 mètres, le maximum autorisé pour la sécurité aérienne.

L'édification des tours nécessite des prouesses techniques et humaines. Les ascensoristes développent de nouveaux modes de déplacement comme la lévitation pour plus de sécurité, de vitesse, de confort. Il ne faut pas non plus négliger l’entretien des façades. Leur accessibilité exige de faire appel à des spécialistes dont nous ne pouvons qu’applaudir le sang-froid.

 

 

Sources :
- fr.wikipedia.org
- « En Europe, les villes se ‘verticalisent’ », 25/02/2016, lejournaldelarchitecte.be
- « VIDEO. La Tour Eiffel sera minuscule face aux tours géantes en construction », Aurélien Viers, 01/02/2016 17h15, tempsreel.nouvelobs.com
- « Carte Verticalité des villes », Atelier de cartographie de SciencesPo, www.diploweb.com
- « Liste de gratte-ciel européens », fr.wikipedia.org
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