La mesure de l’étanchéité à l’air des bâtiments consiste à mettre ceux-ci en surpression ou en dépression (entre 10 et 100 Pa environ) au moyen d’un ou de plusieurs ventilateurs et à déterminer le débit d’air qui traverse leur enveloppe en fonction de la différence de pression engendrée. Le résultat de la mesure, généralement exprimé pour une différence de pression de 50 Pa, dépend des imperfections de l’enveloppe et de la présence d’éventuelles ouvertures. Il est donc nécessaire de préparer cette dernière de façon adéquate en fonction de l’objectif de la mesure, en fermant ou en scellant toutes les ouvertures que l’on souhaite exclure du test. Mais qu’en est-il lorsque cette mesure est effectuée dans le cadre de la performance énergétique des bâtiments ? 

CSTC_verification_etancheite_air_chassis

Le calcul de la PEB tient compte du débit d’infiltration déterminé par une mesure d’étanchéité à l’air. Si cette opération n’est pas effectuée, une valeur par défaut est attribuée. Il tient également compte des caractéristiques du système de ventilation de base. La ventilation intermittente (hotte de cuisine, par exemple) n’est pas prise en compte dans les calculs PEB, mais les éventuelles fuites de son dispositif de fermeture (ou l’absence de fermeture) sont considérées comme autant d’infiltrations. Il en va de même pour l’aération et les ouvertures non destinées à la ventilation.Dans la pratique, il convient de respecter les règles de mesure et de préparation des bâtiments édictées par nos trois Régions (*). De façon générale, on peut indiquer que la Wallonie et la Région bruxelloise se réfèrent à la version 3 des spécifications supplémentaires (2013) et la Flandre aux STS-P 71-3 (2014).

Traitement des ouvertures d’alimentation

Les ouvertures de ventilation installées dans l’enveloppe du bâtiment sont couramment appelées ouvertures d’alimentation réglables (OAR), ouvertures d’alimentation naturelle ou, plus simplement, grilles de ventilation.

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