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peb_classes_avec_maisonLa nouvelle méthode de calcul 2017 pour les unités résidentielles et non-résidentielles entrera en vigueur pour tous les permis d’urbanisme déposés à partir du 1er  janvier 2017.

Certaines exigences PEB seront renforcées.

Modifications :

La valeur Umax (W/m²K) des planchers passe de 0,30 à 0,24 pour les planchers en contact avec l’extérieur ou un espace adjacent non chauffé. Pour les parois en contact avec le sol, la valeur U tient compte de la résistance thermique du sol et doit être calculé conformément aux spécifications fournies à l’annexe B1 de l’Arrêté. Concrètement, cela signifie une augmentation de l’épaisseur de l’isolation du plancher afin de respecter l’exigence minimale.

La valeur Umax (W/m²K) des ensembles châssis et vitrage passent de 1,80 à 1,50.  La valeur Ug max (W/m²K) du vitrage seul n’est pas modifiée = 1,10. Cela signifie que tous les éléments qui composent l’ensemble châssis et vitrage doivent être globalement améliorés (profilés, grilles de ventilation éventuelles, panneaux de remplissage éventuels, vitrage,…).

La consommation spécifique en énergie primaire, Espec, passe de 130 à 115 pour les unités résidentielles neuves (ou assimilées). Elle est exprimée en kWh/m² an. Il s’agit du rapport entre la consommation annuelle d’énergie primaire d’une unité PEB et la surface totale de plancher chauffée ou climatisée de cette unité. Pour rappel, cette valeur n’est pas d’application dans les unités non résidentielles.

Le niveau de consommation d’énergie primaire, niveau Ew, passe de 80 à 65 pour les unités résidentielles neuves (ou assimilées). La performance des unités non résidentielles est calculée au prorata des exigences (90/65) propres à chacune des parties fonctionnelles (au lieu de 80 exigés précédemment pour les BSE uniquement (Bureaux, Services, Enseignement)).

Cette valeur est le rapport entre la consommation annuelle d’énergie primaire de l’unité (même procédure de calcul que pour déterminer la consommation spécifique) et une consommation annuelle d’énergie primaire de référence, multiplié par 100. En d’autres termes, il représente un niveau de performance sous forme de pourcentage par rapport à un bâtiment de référence « moyen » avec des paramètres identiques (surfaces et volume).

De manière générale, nous notons une augmentation significative des exigences pour parvenir à obtenir le certificat PEB. Tous les acteurs de la construction sont concernés : au niveau de la conception mais aussi de la réalisation. Les différents partenaires doivent être conscients des enjeux : objectifs au niveau de l’enveloppe, du système, de l’utilisation des énergie renouvelables…

Dans tous les cas, les acteurs doivent respecter au minimum la règlementation pour parvenir au résultat escompté. Pourquoi ne pas aller plus loin que la règlementation PEB ?

 

 

Références :
- PEB News 06-octobre 2016
- Exigences PEB du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2020, energie.wallonie.be
- Guide PEB 2015, energie.wallonie.be
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