A nous, les formateurs, on pose régulièrement des questions sur les isolants minces réfléchissants, sur leur pouvoir isolant. Il n’est pas des plus facile d'y répondre. Suivant le côté où l’on se trouve, la réponse varie. Le CSTC vient de nouveau de rendre un avis sur la question. Or, on le sait, en Belgique, le CSTC est souvent appelé pour trancher en cas de litiges dans la construction. C’est pourquoi il est toujours utile de connaitre l'opinion de leurs ingénieurs. Je vous propose de parcourir leur avis sur la question.
« Le doute n'est plus permis !
Malgré les efforts continus déployés par le CSTC, ces dernières années, pour diffuser une information correcte sur les produits minces réfléchissants (PMR), les acteurs de la construction continuent à s'interroger quant à leurs performances thermiques réelles. Plusieurs fabricants prétendent encore que leurs produits présentent des performances thermiques comparables à 20 ou 25 cm d'isolant traditionnel. Rien n'est plus faux, et ceci est aujourd'hui attesté par la publication récente de la norme NBN EN 16012 (mars 2012), qui permet d'évaluer les performances thermiques des PMR selon des méthodes reconnues. Lire la suite »
A noter également :
- le droit de réponse du Syndicat européen des fabricants d'isolants minces multicouches réflecteurs (EMM) suivi du commentaire du CSTC : ‘Droit de réponse sur l'article 'Le doute n'est plus permis'
- l'avertissement du CSTC sur le risque de confusion entre les produits minces réfléchissants (PMR) et les panneaux d'isolation sous vide (VIP) : voir article du CSTC ‘Les matériaux superisolants, un avenir prometteur ? ‘»
Sources et plus d’infos :
- « Le doute n'est plus permis ! », CSTC-Contact n° 35 (3-2012), cstc.be
- « Droit de réponse sur l'article 'Le doute n'est plus permis' », CSTC-Contact n° 36 (4-2012), cstc.be
- « Les matériaux superisolants, un avenir prometteur ? », G. Flamant, ir., chef adjoint de la division Energie et bâtiment, CSTC et F. de Barquin, ir., chef du département Matériaux, technologie et enveloppe, CSTC, CSTC-Contact n° 35 (3-2012), cstc.be