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altA ce jour, les accords de Kyoto ont été signés par 183 pays… (les Etats-Unis n’ont toujours pas signé même si certains états se sont néanmoins positionnés en faveur de Kyoto – dont la Californie de Schwarzie)

La construction durable, s’articule donc autour de « grands messes » planétaires (mais néanmoins salutaires), puis au travers de réglementations européennes et ensuite au niveau des états. En Belgique, les mesures règlementaires (ex : PEB) ont (hélàs) été prises au niveau régional ce qui complique un peu la donne…

La construction durable,  c’est pourtant bien plus que la PEB… La construction durable, c’est une philosophie de construction qui envisage tout projet dans sa globalité et tout au long de son cycle de vie…

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Pour construire durablement, il faut (faudrait) se soucier de l’implantation des bâtiments, de la provenance des matériaux, des conditions de production de ceux-ci, de leur recyclage en fin de vie, de la gestion des déchets, de la proximité des transports en commun,… Bref, construire durablement, c’est être responsable tant de son devenir que de ce que nous laisserons à ceux qui nous suivent. (Ne sommes-nous pas en train d’ôter l’amiante des chantiers de nos parents).

 

L’Homme est ainsi fait qu’il adopte des protocoles d’accord qui visent un point sur l’horizon… Lorsque cela arrive sur le terrain, ce sont des normes à respecter… et on en arriverait bien vite à trouver les normes « embêtantes », trop exigeantes, à en oublier l’esprit qui les a vu naître.

Nous consommons une fois et demi ce que la planète pourrait nous offrir (sans entamer sa capacité à se régénérer)… Cet état de fait n’est pas « tenable » sur le long terme. Raison pour laquelle, entre autre, il nous est demandé de « faire un effort » dans nos appétits pantagruéliques d’énergies…

Le secteur de la construction en Belgique (qui représente 50% de la consommation d'énergie et 30% de la production de CO2) bénéficie d’une excellente réputation, du cerveau à la main, rien ne manque… L’objectif n’est donc pas le respect de la norme mais bien le développement durable et en la matière, rien n’interdit de faire ENCORE mieux que la norme… Car c’est surtout cela le défit de la construction durable, c’est de construire les bâtiments de demain avec créativité, dans une totale maitrise des coûts…

Nous qui sommes opérateurs de formation nous ne devrions pas faire l’impasse sur l’esprit qui a amené ces réformes dans ce que nous transmettons à nos jeunes (et moins jeunes) en formation. Pourquoi veiller à l’étanchéité de l’enveloppe ? C’est certes pour atteindre un coefficient… Mais c’est surtout important pour la planète…

Le fait que des préoccupations « durables » trouvent à s’exprimer avec force dans nos sociétés réputées être strictement orientées vers le « tout-à-l’économie », voire a-morales, est un signal tout à fait encourageant qui démontre qu’il y a [encore] de la grandeur dans l’Homme…

Ne nous privons pas de l’enseigner, les résultats n’en seront que meilleur.

a lire également: l'entrepreneur et la construction durable

http://www.constructiondurable.be/